Dernière demeure internationale ouvre ses portes à Saskatoon

Dernière demeure internationale ouvre ses portes à Saskatoon

Les locaux du Rendez-vous fransaskois à Saskatoon ont accueilli le 4 octobre l’ouverture du bureau régional de Dernière demeure internationale, un organisme caritatif qui vient en aide aux familles endeuillées.

Dernière demeure internationale (DDI) est un organisme à but non lucratif de solidarité qui offre à ses membres une assistance en cas de décès, réduisant le poids financier sur les proches et permettant de vivre le deuil avec moins de stress.

« L’organisme cible les Afrodescendants de la diaspora américaine, canadienne et européenne en particulier, mais accueille toutes les communautés sans distinctions », explique Henriette Wambo, directrice générale de l’organisme.

Selon cette dernière, les familles sont peu informées et peu préparées au processus de décès. Elles n’ont pas de pré-arrangement funéraire et sont incapables de faire face à un décès lorsqu’il survient.

Un bureau en Saskatchewan

L’organisme disposait déjà de bureaux régionaux en Alberta, en Ontario et à Montréal, mais pas encore en Saskatchewan.

« Après avoir été témoin de plusieurs collectes de fonds organisées dans la communauté lors de décès, lesquelles ne sont même pas suffisantes lors de pareilles occasions, je me suis dit pourquoi ne pas adhérer à une organisation crédible, bien établie, qui peut aider efficacement et soulager les familles », relate Mamady Camara, responsable du nouveau bureau.

Image
PHOTOS Crédits : Bertrand Simb Simb Mamady Camara, directeur du bureau DDI Saskatchewan

Selon Adnan Rherrass, membre de la communauté à Saskatoon, cette ouverture d’une antenne régionale « répond à plusieurs besoins, surtout pour des familles nouvellement arrivées et vulnérables, qui n’ont vraiment pas de ressources financières à mobiliser en cas de décès ».

« Notre rôle sera de sensibiliser, d’informer et d’attirer le plus de membres possible », énonce Mamady Camara.

Pour ce faire, plusieurs organisations francophones ont été invitées lors de l’inauguration du bureau et DDI compte être présent lors des futurs rassemblements de la communauté.

« Nous initierons aussi des activités qui rassembleront les gens », ajoute Mamady Camara avec détermination et enthousiasme.

Pour le moment, le bureau de la Saskatchewan est composé de trois membres, mais l’équipe est vouée à s’élargir à travers la province.

La solidarité

Lorsqu’un décès survient au sein de son réseau, l’organisme lance une collecte de fonds pour couvrir les charges funéraires à hauteur de 15 000 dollars. Les contributions baissent au fur et à mesure que le nombre d’inscrits augmente.

« En un clic, nous touchons tous les membres, peu importe la distance. Nous collectons des fonds et payons la facture », explique Henriette Wambo.

L’organisme s’appuie ainsi sur la loi du nombre : « Plus on est nombreux, moins grande est la contribution de chaque membre au moment d’un décès », ajoute la directrice. En plus des cotisations de ses membres, l’organisme vit de subventions et de dons.

Pour s’inscrire, « il faut être résident des territoires admis, à savoir le Canada, les États-Unis ou l’Europe, et avoir atteint l’âge de la majorité. Le sexe, la race, la religion et la culture ne sont pas des critères de sélection ».

Plusieurs services offerts

Selon la directrice générale de DDI, les retombées des activités de l’organisation sur la communauté sont multiples.

« L’adhérent décédé est accompagné dans la dignité à sa dernière demeure, le fardeau financier est retiré des épaules des proches qui ont le temps de faire le deuil, ce qui réduit l’anxiété et le stress, tout en donnant un sentiment d’appartenance à une communauté solidaire », détaille Henriette Wambo.

En plus du soutien financier et moral, DDI offre un accompagnement pour la gestion des funérailles. Des ateliers et des formations sont également offerts afin d’éduquer, informer et sensibiliser aux enjeux entourant le décès.

À l’heure actuelle, DDI compte 9 100 membres inscrits et a pour ambition d’atteindre le million.

Imprimer
2856 Noter cet article:
Pas de note

Actualité juridique (L'Eau vive)

Deux ans pour appliquer la Loi sur les langues officielles Deux ans pour appliquer la Loi sur les langues officielles

Deux ans pour appliquer la Loi sur les langues officielles

Après l’adoption de la Loi sur les langues officielles modernisée, la ministre Ginette Petitpas Taylor n’a pas encore identifié de priorités ni d’échéance dans l’application de sa loi. Le travail devrait commencer cet été.

RSS
1345678910Dernière

Nouvelles de l'AJEFS


Centre Info-Justice

L'AJEFS sur Facebook