Cristian Pereira laisse la FFS « sur une bonne lancée »

Cristian Pereira laisse la FFS « sur une bonne lancée »

Cristian Pereira, qui est à la direction de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS) depuis le mois de mai 2022, quittera ses fonctions en septembre. Ce dernier fait le point sur son passage à l’organisme.

Vous avez commencé votre mandat en pleine sortie de pandémie. Comment la FFS a-t-elle vécu ce contexte ?

Il y avait beaucoup de travail à faire lorsque je suis arrivé, car il n’y avait eu personne pendant trois mois.

À ce moment-là, le but était de remobiliser la communauté. Je devais également apprendre à prendre ma place et trouver mes repères.

Croyez-vous que vous avez réussi à atteindre ces objectifs ?

Oui, je crois que la Fédération est sur une bonne lancée.

Nous avons proposé plusieurs activités rassembleuses et fédératrices ces dernières années qui ont eu beaucoup de succès : les 5 à 7, la rénovation du Relais, l’atelier Saskcuisine, la participation du pavillon francophone au Folkfest, le lancement d’une bière fransaskoise.

Il y a eu toujours de nouvelles personnes qui sont venues se joindre aux activités et plusieurs d’entre elles sont venues seulement pour pratiquer le français. C’est encourageant.

L’atelier Saskcuisine a été très populaire. Comment expliquez-vous ce succès ?

On a su démontrer aux bailleurs de fonds que ce n’était pas un atelier de cuisine ordinaire. C’est aussi un événement culturel collaboratif dans lequel on voyage.

Le financement de ce projet a été renouvelé pour 2025, donc les bailleurs de fonds croient en l’atelier Saskcuisine.

Avec le recul, de quoi êtes-vous le plus fier par rapport à votre passage à la FFS ?

J’ai beaucoup appris, je suis fier d’avoir su m’adapter à un milieu associatif dans lequel je n’avais pas d’expérience.

Le travail communautaire demande beaucoup de soi. Comme dans n’importe quelles associations, il y a aussi des défis.

Justement, à quels défis la FFS est-elle confrontée selon vous ?

Je dirais que la FFS a le défi de continuer à mobiliser la communauté. Sur le long terme, on doit penser à la nouvelle génération et aussi à l’accueil des nouveaux arrivants. C’est un défi de répondre à toutes les problématiques de la communauté.

On doit également continuer d’affirmer les droits des francophones en milieu minoritaire et diversifier les sources de financement.

Comment entrevoyez-vous la transition avec la personne qui vous succédera à la tête de l’organisme ?

La nouvelle personne entre en poste le 1er septembre et je veux que cette dernière ait tous les outils pour bien assumer son rôle.

Il y a quelques événements qui s’en viennent, notamment l’assemblée générale annuelle en octobre et la présentation d’un plan stratégique 2025-2030. Il y a aussi des concerts, la continuité de Saskcuisine et la fête d’Halloween.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Je reste en Saskatchewan, j’ai quelques pistes pour un nouvel emploi, mais rien de confirmé pour l’instant.

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