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Actualité juridique (L'Eau vive)

Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron

Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron

Le statut du français dans l’Ouest canadien : la cause Caron

Afin de bien comprendre les enjeux de la Cause Caron, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) de l'Institut français à l’Université de Regina et l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) ont publié un ouvrage scientifique sur la question.

La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada

La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada

OTTAWA - Une contravention unilingue anglophone est à l’origine de la saga judiciaire de Gilles Caron et de Pierre Boutet qui pourrait aujourd’hui changer l’histoire des minorités francophones de l’Alberta et de la Saskatchewan. Après un parcours juridique de 12 ans, la Cour suprême du Canada a entendu leur cause le vendredi 13 février...

La directive en matière de soins de santé

La Loi sur les directives en matière de soins de santé et la prise de décisions au nom d’autrui (Health Care Directive and Substitute Health Care Decision Makers Act) fournit le cadre nécessaire à la préparation d’une directive en matière de soins de santé en Saskatchewan. Avant que cette loi n’entre en vigueur, on utilisait le terme testament biologique.

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Nouvelles de l'AJEFS

Scapin vu des coulisses

Une pièce communautaire de La Troupe du Jour

SASKATOON - Jusqu’au 3 novembre, la Troupe du Jour de Saskatoon inaugure sa nouvelle saison théâtrale 2019-2020 avec une production communautaire de « Scapin ». Rendez-vous au théâtre pour une étonnante adaptation novatrice et bilingue de la plus célèbre comédie de Molière. 

Avec dix comédiens et comédiennes sur scène, le centre de production de la Troupe du Jour (LTDJ) fourmille d’une activité fébrile depuis septembre. Alphonse Gaudet, à ses premières armes à la mise en scène, dépoussière avec fraîcheur cet habile tour de force bilingue sans surtitre qu’avaient signé, il y a déjà 25 ans, Ian C. Nelson et David Edney.

Si le rôle-titre avait jadis été personnifié par Marc Bru avec élégance, il repose cette fois sur les solides épaules du jeune Mackenzie Dawson, un brillant comédien récemment diplômé du département de théâtre de l’Université de la Saskatchewan.

Le jeune acteur conserve l’étincelle ratoureuse qu’avait sans doute décelée en lui Jeff Soucy à l’école Walter Murray de Saskatoon au fil de ses fameuses productions musicales. En effet, Scapin mène le bal de cette galère avec vigueur d’une scène à l’autre sans répit.

Parlant galère, la fameuse exclamation répétée par l’avaricieux Géronte « Que diable allait-il faire dans cette galère ? », décochée avec truculence par Raoul Granger en 1994, est lancée cette fois-ci avec aplomb par Roger Gauthier. Jean-Marie Michaud l’y rejoint, un peu plus grisonnant, avec autant de bonheur, en reprenant le rôle d’Argante, l’autre père avaricieux qui veut marier son fils Octave. Réjean Denis se glisse avec ardeur dans ses souliers. Cette fois, Guy Verette emprunte ceux du coquin de Sylvestre et Guillaume Taillefer vient chausser ceux de Léandre, le fougueux fils de Géronte.

La troupe accueille pour la première fois sur scène l’une des généreuses mécènes de la compagnie, Élizabeth Foucault, dans le rôle de Nérine, Léon Bésaire, dans celui du bienveillant serviteur-messager, ainsi qu’Abbey Bittner, Hyacinthe, la secrète fille de Géronte, et Andréa Perrault, la mystérieuse Égyptienne Zerbinette. Avec Denis Rouleau à la conception et réalisation des costumes, il n’est pas question d’offrir de simples futaines à tout ce beau monde.

Normes et règles de théâtre

Les normes sécuritaires n’étant plus celles des années 1990, Alphonse Gaudet a dû recruter la chorégraphe de combat Erin Brophy, une autre diplômée de l’Université de la Saskatchewan pour gérer les coups d’épées, de bâton, et toutes bousculades entre les personnages.

Le décor conçu avec tout le charme du 17e siècle par Brooklin Bittner relève avec brio la « règle des cinq fesses ». Cette règle théâtrale, essentielle à l’efficacité d’une bonne scénographie, garantit au metteur en scène la possibilité d’« asseoir », ici et là sur scène, ses comédiens avec versatilité. Frank Engel, le directeur technique de la compagnie, en assure la construction et en conçoit l’éclairage.

Bien épaulé par Jesse Fulcher-Gagnon à la régie, direction musicale et assistance à la mise en scène, Alphonse Gaudet réserve ainsi aux abonnés et nouveaux venus de LTDJ une production riche en découvertes.


Quand : 30 octobre au 2 novembre à 19 h 30, le dimanche 3 novembre à 14 h
Où : Studio 914, 914, 20e Rue Ouest, Saskatoon

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