Un prix d’excellence décerné à une éducatrice fransaskoise
Leanne Tremblay
/ Catégories: Éducation, Petite enfance

Un prix d’excellence décerné à une éducatrice fransaskoise

La garderie francophone Pomme d’Api, située à Moose Jaw, offre aux parents un lieu où leurs enfants peuvent évoluer dans la langue française dès le plus jeune âge. Ce 4 mai, une des éducatrices du centre, Charlène Isabelle, a reçu un prix d’excellence lors du gala annuel de l’Association de la petite enfance de la Saskatchewan à Regina. La jeune femme, originaire de l’île Maurice, se dit très fière de cette reconnaissance.

Comment vous êtes-vous retrouvée au Centre éducatif Pomme d’Api à Moose Jaw ?

Ma famille et moi sommes venus de l’île Maurice à la Saskatchewan en 2013. On habite à Moose Jaw depuis bientôt dix ans, c’est incroyable. Je suis mariée et j’ai trois enfants.

Avant d’être éducatrice, je travaillais dans un hôtel à temps partiel. Petit à petit, je suis devenue éducatrice pour enfants. J’ai toujours aimé les enfants et je me suis toujours beaucoup intéressée à cette sorte d’emploi.

J’ai commencé avec les grands de la prématernelle. Maintenant, je travaille avec les tout-petits, et j’aime bien ça ! Ça fait trois ans que je travaille au Centre éducatif Pomme d’Api, mais quatre ans que je travaille en tant qu’éducatrice de la petite enfance.  

Vous avez récemment gagné un prix d’excellence remis par l’Association de la petite enfance de la Saskatchewan. De quoi s’agit-il ?

Image
L’éducatrice en petite enfance Charlène Isabelle, ravie d’avoir reçu un prix d’excellence le 4 mai 2024 Crédit : Sarah Vennes-Ouellet

Le prix célèbre la meilleure planification pédagogique par des éducatrices de niveau 1.

La nomination était basée sur toute ma planification, non pas pour une seule activité. Je fais de nombreuses activités avec les enfants quotidiennement, alors ce serait difficile de choisir une seule activité à souligner.

Quand je planifie, je planifie toute une semaine entière à la fois. On veut que les enfants puissent s’amuser mais aussi développer des compétences. Chaque activité a son bénéfice, comme la motricité fine, par exemple.

Avec mon groupe, nos activités sont souvent basées sur le jeu. Quand les enfants jouent, ils apprennent.

Mais ça dépend aussi de l’âge du groupe, parce qu’on ne peut pas faire les mêmes activités pour différents niveaux. Les enfants plus âgés aiment le bricolage, par exemple.

Il existe plusieurs niveaux d’éducatrice ?

Il y a trois niveaux d’études pour les éducateurs de la petite enfance : les niveaux 1, 2 et 3. Je viens juste de terminer mon niveau 1.

J’ai suivi un programme à Calgary et, l’année prochaine, je pense à faire mon numéro 2, ce que je peux compléter ici à Moose Jaw, au Saskatchewan Polytech.

Étant donné que le Centre éducatif Pomme d’Api est une garderie francophone, toutes les activités se déroulent en français ?

Oui, c’est 100 % en français. Les parents veulent que leurs enfants apprennent une autre langue. Ce n’est pas garanti que les parents parlent français. Peut-être que maman parle français, mais que papa ne le parle pas.

Il y a des défis pour les éducateurs. Les études pour nous ne sont disponibles qu’en anglais, et quand on cherche des idées d’activités en ligne ou n’importe où, d’habitude elles se trouvent en anglais et il faut qu’on les traduise.

Mais ça en vaut la peine, surtout les matins quand les enfants sont très contents de vous voir. Ils sont vite impatients de faire les activités. Ça motive à en faire un peu plus pour eux. Ça se lit sur leurs visages qu’ils aiment les activités.

 

Imprimer
8888 Noter cet article:
Pas de note

Actualité juridique (L'Eau vive)

Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron

Un ouvrage pour comprendre les enjeux de la Cause Caron

Le statut du français dans l’Ouest canadien : la cause Caron

Afin de bien comprendre les enjeux de la Cause Caron, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) de l'Institut français à l’Université de Regina et l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) ont publié un ouvrage scientifique sur la question.

La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada

La cause Caron entre les mains de la Cour suprême du Canada

OTTAWA - Une contravention unilingue anglophone est à l’origine de la saga judiciaire de Gilles Caron et de Pierre Boutet qui pourrait aujourd’hui changer l’histoire des minorités francophones de l’Alberta et de la Saskatchewan. Après un parcours juridique de 12 ans, la Cour suprême du Canada a entendu leur cause le vendredi 13 février...

La directive en matière de soins de santé

La Loi sur les directives en matière de soins de santé et la prise de décisions au nom d’autrui (Health Care Directive and Substitute Health Care Decision Makers Act) fournit le cadre nécessaire à la préparation d’une directive en matière de soins de santé en Saskatchewan. Avant que cette loi n’entre en vigueur, on utilisait le terme testament biologique.

RSS
Première678910111214

Nouvelles de l'AJEFS


Centre Info-Justice

L'AJEFS sur Facebook