Les Canadiens et la viande : toujours une aussi grande relation d’amour ?

Viande
Photo : Agricom
Une récente étude de l’Université de Dalhousie en Nouvelle-Écosse indique que les Canadiens semblent de plus en plus disposés à délaisser la viande pour se tourner vers des repas aux alternatives végétales.

L’étude menée auprès de 1 027 Canadiens en septembre dernier dévoile de nouvelles informations. Les résultats préliminaires démontrent que 51,3 % des Canadiens sont enclins à diminuer leur consommation de viande de façon générale. Sur une tendance à plus court terme, 32,2 % seraient prêts à le faire d’ici six mois.

Ainsi, ce serait 6,4 millions de Canadiens qui restreignent leur consommation de viande ou l’éliminent carrément. Pourquoi ? Les raisons semblent partagées selon chacun et chacune. La santé et l’environnement sont deux principaux critères des Canadiens qui veulent réduire leur consommation. Bien que le bien-être animal, le coût, le goût et le poids soient aussi présents comme critères, aucun ne se démarque vraiment du lot. Les hommes et les femmes semblent d’accord que la santé est des facteurs importants.

Alors que 82,5 % des Canadiens sondés se disent sans régime alimentaire particulier, on retrouve un peu plus de 10 % des répondants qui se déclarent flexitariens. Un flexitarien se définit comme un végétarien qui mange à l’occasion de la viande et du poisson. Les boomers représentent 42 % des flexitariens. Lors du sondage, très peu de gens se sont dits végétaliens, soit ceux et celles qui ne consomment aucun produit du règne animal, comme le lait, le miel ou des vêtements de cuir par exemple. On remarque que plus de la moitié des végétaliens, ou « véganes » comme on les nomme parfois, ont moins de 38 ans. Les nouvelles générations semblent moins porter à croire que manger de la viande est un droit fondamental et nécessaire.

Le bon steak, encore populaire ?

Lorsqu’on pose la question aux Canadiens : « En moyenne, à quelle fréquence consommez-vous de la viande ou des produits contenant de la viande ? », on remarque que la viande reste toutefois un choix populaire. Environ 40 % des répondants disent en consommer d’une à deux fois par semaine, tandis que près de 49 % en consomment de façon quotidienne. Par conséquent, c’est environ 89 % des gens qui en consomment régulièrement. En comparaison, on retrouve à peine plus de 2 % des répondants qui ne consomment jamais de viande ou de ses sous-produits. Le reste des gens en consommerait moins d’une fois par mois ou d’une à deux fois par mois seulement.

Viande du futur

L’idée de la viande cultivée en laboratoire ainsi que des protéines provenant de cultures d’insectes ne sont plus des idées farfelues comme on aurait pu l’imaginer il y a quelques décennies. Près d’une nouvelle ère, l’idée est envisagée par plusieurs comme une solution potentielle afin de nourrir la population tout en respectant les droits et croyances de chacun. Bien que le sondage montre que certains sont encore réticents à l’idée, de plus en plus de gens perçoivent ces concepts comme de meilleurs choix. En attendant ces options, reste à voir, selon les résultats de cette étude, si les nouvelles résolutions des Canadiens affecteront le marché de la viande et de ses sous-produits à court ou long terme.

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