C’est à nous d’y voir, une pièce pleine de vitalité
Sarah Vennes-Ouellet

C’est à nous d’y voir, une pièce pleine de vitalité

La pièce C’est à nous d’y voir, écrite par Madeleine Blais-Dahlem, célèbre la fondatrice de Vitalité 55+ et les dix premières années qui ont mené à l’apogée de l’association. C’est en l’honneur des quarante ans de l’organisme que la Troupe du Jour a produit cette pièce communautaire pleine d’humour.

C’est à nous d’y voir est une pièce communautaire dynamique qui immortalise la détermination de Jeanne Leblanc, cette militante de Zenon Park qui a créé la Fédération des aînés fransaskois (FAF) en 1982.

C’est en 2020 que la FAF devient Vitalité 55+, poursuivant sa quête d’appuyer les francophones et francophiles de 55 ans et plus en Saskatchewan.

Quarante plus tôt, Jeanne Leblanc, qui s’est éteinte à l’âge de 95 ans en 2013, avait réussi à rassemblé les clubs de l’âge d’or de la province sous une seule et même fédération.

Le plaisir de jouer

L’enthousiasme et le dynamisme de la leader se retrouvent dans tous les aspects de la pièce. Les faits évoqués, le texte, le jeu des acteurs et la mise en scène transmettent tous la même énergie, emplie d’humour et d’émotion.

Réjean Denis a joué le rôle de Michel Vézina dans la pièce : « On a eu du plaisir tout au long, dit-il. On entend des noms que l’on connaît. Certains sont toujours avec nous, d’autres non. C’était vraiment intéressant à jouer. »

C’est à nous d’y voir brise le quatrième mur à plusieurs reprises pour inviter l’auditoire à participer.

« C’est nouveau pour moi, les interactions avec le public, reconnaît Réjean Denis. Pendant la pièce, on invite le monde à faire les exercices et à chanter avec les acteurs. Je trouve que c’est engageant. »

Alexis Olfert a aussi pris plaisir à jouer le rôle de Lucie de Montarnal : « J’ai adoré les moments touchants quand on parle des vraies choses et j’aime le rythme de la pièce avec les changements rapides. »

Vivre en français est un droit et non un privilège

La dramaturge Madeleine Blais-Dalhem a quant à elle joué le rôle principal de Jeanne Leblanc : « J’ai voulu souligner sa détermination. C’était une femme militante qui croyait fermement que vivre en français est un droit et non un privilège. »

Un travail d’équipe

L’équipe de la pièce est composée d’acteurs bénévoles qui ont répété pendant un mois sous la direction du metteur en scène et directeur artistique de la Troupe du Jour, Bruce McKay.

C’est la première fois qu’Alexis Olfert participait à une production de la troupe de Saskatoon : « J’étais nerveuse, mais tout le monde était fantastique dès le départ. C’était beaucoup de temps, mais aussi un vrai travail d’équipe », se réjouit-elle.

Madeleine Blais-Dahlem a écrit la pièce et joué le rôle principal : « Ce n’est pas plus facile de mémoriser le texte parce que je l’ai écrit », précise-t-elle.

Aussi les répétitions ont-elles été fréquentes, tout en restant amusantes, ajoute la dramaturge : « Nous avons eu un mois de répétition six jours par semaine. C’était intense. Cependant, Bruce McKay n’était pas stressé et tout le monde s’est amusé. Il est très encourageant comme metteur en scène. »

En somme, C’est à nous d’y voir fait revivre aux spectateurs le dynamisme des francophones qui ont fondé l’une des fédérations clés de la fransaskoisie. Le tout avec humour et émotion.

Imprimer
10470 Noter cet article:
Pas de note

Actualité juridique (L'Eau vive)

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

Le Québec refuse d'appuyer les francophones minoritaires

La Commission scolaire francophone du Yukon devant la Cour suprême

J’ai appris avec stupéfaction la position du gouvernement du Québec devant la Cour suprême en ce qui concerne la gestion des écoles par les minorités francophones du reste du pays. En effet, par l’entremise de sa ministre de la justice, Stéphanie Vallée, Québec a signifié son refus d’appuyer des communautés francophones hors Québec. 

Turbulences dans les conseils scolaires francophones Turbulences dans les conseils scolaires francophones

Turbulences dans les conseils scolaires francophones

La CSFTNO se tourne vers la Cour suprême

La Commission scolaire francophone des Territoires du Nord-Ouest (CSFTNO) et l'Association des parents ayant droit de Yellowknife (APADY) viennent de subir un cuisant revers devant la Cour d’appel des TNO.

RSS
Première67891011121315

Nouvelles de l'AJEFS


Centre Info-Justice

L'AJEFS sur Facebook