À la découverte d’un écrivain suisse francophone
Dominique Liboiron

À la découverte d’un écrivain suisse francophone

La lecture nous permet de vivre des aventures. De plus, elle nous permet de prendre conscience de la réalité des autres. Grâce à un écrivain suisse francophone, j’ai eu la chance de mieux comprendre la réalité des Suisses d’expression française et j’ai pris connaissance d’un livre qui fait part d’une mésaventure.

L’écrivain en question s’appelle Thomas Sandoz. Il écrit sur divers sujets, y compris la science et la musique, mais il crée aussi de la fiction.

Son roman Malenfance, publié en 2014, raconte la mésaventure d’un garçon de onze ans qui doit surmonter des défis pour retourner chez lui lorsqu’il manque son train.  

J’ai eu la chance de m’entretenir avec Thomas Sandoz le 22 mars lors de sa tournée littéraire en Amérique du Nord.

La tournée a commencé à Victoria le 11 mars et avait le triple but de faire partager son œuvre, d’aider les universitaires avec leur création littéraire et de promouvoir la littérature suisse francophone.

L’auteur a traversé l’Ouest canadien avant de conclure sa tournée avec des ateliers dans les villes américaines de Tulsa, Oklahoma City et à la Nouvelle-Orléans le 28 mars. En tout, il a donné une vingtaine de présentations.  

Lors de ses présentations, Thomas Sandoz s’est penché sur la question de ce que signifie être un écrivain d’expression française.

D’abord, il a expliqué que les livres peuvent sembler vieux jeu dans l’ère moderne, mais les livres accordent aux écrivains la chance de s’exprimer. En plus, elle permet à une culture de maintenir son identité et de préserver les histoires qu’elle juge importantes.

Comme les francophones au Canada, les Suisses francophones sont en situation minoritaire, alors la préservation de l’identité est une question importante. Les Romands, c’est-à-dire les Suisses qui parlent français, ne sont que 2 millions dans un pays de 9 millions d’habitants.

De plus, j’ai apprécié le fait que Thomas Sandoz décrive les facteurs économiques qui influencent la production littéraire. Il a discuté des enjeux du franc suisse dans un marché littéraire dominé par l’euro. C’est rare qu’un artiste ait le sens des affaires.

Cela étant dit, Thomas Sandoz ne se considère pas comme un artiste, mais plutôt comme un artisan. « C’est mon métier, dit-il, je suis écrivain. »

À la suite de la présentation, je me suis procuré une copie de Malenfance. Le personnage principal est un garçon de onze ans nommé Pouce. Il trouve un chaton délaissé qu’il veut aider, mais manque son train. Le prochain train ne l’amène pas chez lui. À la place, Pouce se retrouve dans un endroit qu’il ne connaît pas. Il doit survivre et se confronte à la nature et à des gens malveillants. Ce faisant, il passe de l’enfance à l’adolescence.

Les émotions, craintes et souvenirs du personnage principal nous sont transmis avec précision et perspicacité. Nous savons qui est Pouce, et c’est un personnage sympathique.

Le vocabulaire du roman est très complexe. Il faut se servir du dictionnaire au moins une fois par paragraphe, sans quoi il est difficile de capter le sens. L’histoire est bonne, mais difficile à suivre.

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