Un pensum n’est pas une pensée
Bayla Pollick

Un pensum n’est pas une pensée

Non, il s’agit d’une tâche supplémentaire qu’on donne, comme punition, à un élève ! Je poursuis avec ma série sur les mots originaux de la langue française qui, parfois, peuvent nous induire en erreur… Les connaissiez-vous en bon élève que vous êtes ?

Des clopinettes, des brimborions ou même des fifrelins, ce sont des babioles, des objets ayant peu de valeur.

Ce ne sont certainement pas des choses à mettre dans une bougette, une petite sacoche, généralement en cuir, qu’on porte à la ceinture en voyage.

Quand on se réveille, on pandicule : on étire les bras vers le haut, on allonge les jambes et on incline en arrière la tête et le tronc, tout en bâillant.

Puis, on entend un borborygme, ce petit bruit produit par le déplacement des gaz dans l’intestin ou l’estomac - on a faim.

Sans doute a-t-on passé la soirée dans un caboulot, un petit café à la clientèle populaire, à écouter une chanteuse brailler des turlutaines, des rengaines à la mode.

On a ensuite mal dormi en raison du clabaudage, des criailleries inutiles et vaines de ses voisins toute la nuit.

Ce sont des personnes qui disent des calembredaines, des propos extravagants. Elles manifestent de la jactance, une haute opinion arrogante d’elles-mêmes, ou même de la gouaille, une attitude moqueuse et insolente envers les autres.

Elles font souvent des objurgations, de vives remontrances, pour détourner les autres de leurs projets.

Agissant parfois ab irato, sous l’emprise de la colère, elles se donnent à l’occasion des horions, des coups rudement assenés sur la tête ou les épaules, ou des mornifles, des coups du revers de la main sur le visage.

C’est une véritable engeance, un groupe de personnes détestables. À leur contact, les choses en arrivent à un état de babélisme, un jargon confus où l’on ne s’entend plus. On est alors en présence d’un amphigouri, un langage obscur et peu intelligible, voire d’une aporie, une contradiction insoluble, ou même d’un psittacisme, une répétition mécanique de phrases incompréhensibles. Étant à quia, on est parfois réduit au silence. 

Alors, autant passer à la lecture. Là, on commence par les prolégomènes, une longue introduction présentant les notions nécessaires à la compréhension de l’ouvrage. On poursuit par une palinodie, un écrit où l’auteur rétracte ses mots ou change d’avis.

On évite les boustrophédons, ce type d’écriture archaïque dans lequel une ligne se lit de gauche à droite, puis de droite à gauche, à la manière des sillons tracés dans un champ.

On opte plutôt pour un vade-mecum, un manuel ou aide-mémoire qu’on garde sur soi pour le consulter, ou des oaristys, des poésies élégiaques ou d’amour écrites dans une thébaïde, un lieu isolé et sauvage où l’on mène une vie calme et solitaire propice à la méditation.

Alors, êtes-vous un bon élève ?

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