La planète toujours en tête
Alyssa Parker

La planète toujours en tête

En mai 1990, Yves Lusignan publiait un article dans L’Eau vive intitulé Les Canadiens sont très préoccupés par l’environnement. Une trentaine d’années plus tard, les études menées par le gouvernement du Canada montrent que c’est toujours le cas.

L’inquiétude environnementale continue d’être la plus grande préoccupation pour les Canadiens. Au point où 88 % des personnes sondées disent être affectées par les effets négatifs du changement climatique.

Selon les données de Statistique Canada datant de 2022, cette inquiétude se traduit par un changement des habitudes de consommation. En effet, 80 % de la population dit être sensible à la durabilité et aux emballages écologiques.

Cependant, pour les 30 % de Canadiens qui ne cherchent pas à consommer de la nourriture qui provient de sources durables, c’est le prix qui constitue la plus grande barrière.

Une angoisse grandissante

En 1990, on parlait surtout des effets de la pollution sur la santé publique. Aujourd’hui, il faut y ajouter les événements météorologiques extrêmes, comme les feux de forêt, la chaleur extrême, ou encore les inondations.

Face à cette menace, « les citoyens canadiens ne jouent pas à l’autruche et sont les premiers à reconnaître qu’ils ont individuellement une part de responsabilité dans la protection de l’environnement », peut-on lire dans le rapport Perceptions du public à l’égard des effets des changements climatiques sur la santé au Canada (2022).

En outre, selon une étude réalisée par l’Association nucléaire canadienne (ANC) et Abacus Data, les Canadiens croient que le gouvernement fédéral devrait jouer un plus grand rôle dans la protection de l’environnement.

Surtout, la majorité pense que ce sont les industries privées qui sont la cause principale de la pollution dans le monde. Mais la population reste divisée sur la question du pétrole et de la distribution des énergies fossiles au sein du pays. 

Dans une étude du Centre de recherche de l’opinion publique (CROP), les 18-34 ans sont plus portés que les 55 ans et plus à penser que la civilisation actuelle est en train de tout détruire sur la planète.

Toutefois, la proportion déclarant faire des changements dans leur vie pour réduire leur impact environnemental passe de 79 % chez les 18-34 ans à 92 % chez les 55 ans et plus.

En terminant, l’autre différence entre 1990 et 2024 est évidemment la présence d’internet. Avec une multitude d’informations disponibles aujourd’hui, il est plus facile d’être sensibilisé à la question, mais il est aussi plus difficile de trouver des sources crédibles.

Imprimer
1479 Noter cet article:
Pas de note

Actualité juridique (L'Eau vive)

Un verdict qui fait réagir partout au pays Un verdict qui fait réagir partout au pays

Un verdict qui fait réagir partout au pays

Gérald Stanley acquitté du meurtre de Colten Boushie

Gérald Stanley a été acquitté du meurtre au second degré de Colten Boushie par les douze membres du jury, le 9 février dernier, à la Cour du Banc de la Reine de North Battleford.

La loi peut-elle remédier à l’insécurité linguistique ? La loi peut-elle remédier à l’insécurité linguistique ?

La loi peut-elle remédier à l’insécurité linguistique ?

Les jeunes et les langues officielles

Une douzaine de membres de la Fédération de la jeunesse canadienne-française (FJCF) ont fait état des réalités des langues officielles dans leur milieu, le 8 septembre dernier. 

Le vélo

Chronique juridique

L'utilisation du vélo est autant réglementé que l'utilisation de l'automobile.  

RSS
123468910Dernière

Nouvelles de l'AJEFS

RSS


Centre Info-Justice

L'AJEFS sur Facebook