C’est décidé, j’écris avec l’IA

C’est décidé, j’écris avec l’IA

Et si cette chronique était écrite par un robot ? Serait-elle meilleure que si j’en suis l’auteur en tant qu’humaine ? Et d’ailleurs, suis-je capable de maîtriser ce nouvel outil dont on nous rebat les oreilles ? À vous de juger !

« Ça ne te fait pas peur d’être concurrencée par l’IA en tant qu’écrivain ? » m’a-t-on demandé hier. J’ai ricané. D’abord parce qu’à la place de IA, j’avais entendu « hi han » et que je croyais qu’on parlait d’un âne.

Mais c’était plutôt le contraire, il s’agissait d’intelligence artificielle. Je dois être dure de la feuille. C’est que j’écris encore avec papier-stylo, alors l’IA j’en suis loin. Et puis, l’humain est irremplaçable, non ?

Mais mon interlocuteur insistait : « Tout le monde l’utilise aujourd’hui. Les étudiants, les journalistes… »

Tout le monde ? Dans ce cas, je ne vais pas faire ma tête de mule mais me mesurer de ce pas à l’intelligence artificielle.

Tout un apprentissage

Je commence par regarder un tutoriel pour me mettre en selle. On m’explique qu’il faut écrire un prompt. Premier obstacle : qu’est-ce qu’un prompt ? Je galope vers le dictionnaire.

J’ai vérifié promptement, ce n’est pas dans mon Petit Robert (qui date de 1994). Je cherche alors sur internet et c’est l’IA elle-même qui me répond ! J’apprends que le prompt est la requête que l’on formule pour que l’IA génère du contenu.

L’IA me précise qu’il faut des instructions claires, détaillées, si possible avec des exemples de ce que l’on souhaite obtenir. Suit une série de phrases types et de mots-clés qu’il est de bon ton d’employer.

En d’autres termes, l’IA me prompte ! (Je ne sais pas si c’est aussi un verbe mais je n’ose pas demander. L’IA m’impressionne un peu et j’ai peur de recevoir un bonnet d’âne). Mais je ne me laisse pas désarçonner.

Je cravache et je propose la requête suivante : générer un texte de 500 mots maximum intitulé « j’écris ma chronique avec l’IA ».

Paragraphes courts, un chapô et une accroche. Écrit à la première personne du singulier. Ton léger avec des traits d’humour. Par exemple un jeu de mots sur IA et hi han.

PS : Merci

J’ai effectivement appris dans mon tuto que les formules de politesse permettaient de générer une meilleure qualité de contenu, mais que chacune d’entre elles coûte des milliers de dollars à traiter par l’IA. Il ne faut donc pas en abuser. Mais je doute que l’IA monte sur ses grands chevaux si je suis un peu sèche. Je clique.

En moins de temps qu’il n’en faut pour l’écrire, ma chronique apparaît, telle que je l’ai rêvée.

C’en est troublant. Mon prompt devait être génial pour que ce soit si bon ! Je ne vous montre pas le résultat, j’ai peur que ma propre chronique supporte mal la comparaison.

Si vous voulez voir ce que cela donne, je vous laisse essayer l’IA pour le courrier des lecteurs. (redaction@leau-vive.ca)

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