26 octobre Autochtones / Métis Suis-je un colon? Jérôme Melançon s'interroge sur l'usage du terme « colon », qui est de plus en plus utilisé par des personnes non...
Vers un nouveau modèle de conservation de la faune sauvage ? Le modèle nord-américain de conservation de la faune sauvage est une doctrine vieille de 160 ans. Un modèle prédominant pour les organismes...
Des balados en français pour les écoles Le Conseil culturel fransaskois a dévoilé son projet déCLIC, une série de balados éducatifs qui explore la construction langagière,...
La FCFA demande quatre amendements au projet de loi C-32 Avant l’assermentation du prochain cabinet de Justin Trudeau, la Fédération des communautés francophones et acadiennes prend soin...
La distorsion de l’espace: les symptômes post-pandémie Au cours de cinq chroniques, Frédéric Dupré compte vous présenter quelques-unes des transformations radicales qui sont en train de redéfinir les...
20 septembre 2017 Laurent Desrosiers 26885 2017, Histoire et patrimoine, Les timbrés Le SS Royal William, une plume à notre chapeau canadien Le SS Royal William Je feuilletais les pages de la fin des années 20 et du début des années 30 de mon album de timbres canadiens. C’est une période où Postes Canada a créé plusieurs timbres classiques. C’est en cette période qu’a paru le fameux timbre Blue Nose. Ces timbres sont tous d’un grand format horizontal (45 mm sur 28 mm). Ils ont tous comme caractéristique dominante le nom du Canada dans une bannière arquée à travers le haut du timbre. Après avoir admiré le Blue Nose, la Citadelle de Québec, l’église de Grand-Pré, le mont Edith Cavell, le monument Champlain et quelques autres de mes perles de cette époque, je me suis arrêté sur le SS Royal William. Tous ces timbres sont des merveilles de production. L’original a été gravé au burin dans un métal doux par un artiste graveur. L’original ainsi produit est ensuite durci par un trempage. Il est ensuite transféré à une plaque qui servira pour imprimer des feuilles. Ces timbres classiques sont tous des monochromes. Si on gratte légèrement avec son ongle la surface de ces timbres on peut sentir que toutes les fines lignes sont en relief. Le SS Royal William était un navire à vapeur de 1 370 tonnes propulsé par des roues à aubes. Il a été construit by John Molson de la famille des brasseurs de bière et un groupe de financiers. Sa construction a commencé le 2 septembre 1830. Son lancement par Dame et Lord Aylmer, le gouverneur général du Canada, a eu lieu le 27 avril 1831, à Québec. Ses moteurs à vapeur ont été installés à Montréal. Il a été baptisé en l’honneur du roi William IV d’Angleterre. Il a été le premier océanique à vapeur construit au Canada. Il traversait facilement l’Atlantique en 25 jours. Le Frontenac, un autre navire à vapeur, avait été construit dans le Haut Canada peu avant le Royal William pour la navigation sur les grands lacs. James Goudie était un architecte/ingénieur écossais de 21 ans, déjà un professionnel expérimenté dans ce nouveau genre de navire. Il était le contremaître du chantier pour la construction du Royal William. Un jour, quand le Royal William était dans le port de Halifax, il fut examiné avec attention par Samuel Cunard. Cunard a reconnu les avantages de la propulsion à vapeur. Ce Samuel Cunard est devenu le fondateur et propriétaire de la Cunard Steamship Limited. Le Royal William était un géant de son temps mesurant 176 pieds de long et environ 43 pieds de large avec un tirant d’eau de 17½ pieds. Jusqu’à 1833, il a fait du cabotage entre Québec et les Maritimes. L’épidémie du choléra a causé des restrictions sérieuses à son trafic et ses propriétaires ont fait banqueroute. Il a été mis en vente en Angleterre et éventuellement il a été acheté par l’Espagne. En 1840 il est entré au port de Bordeaux, France pour des réparations. Le bois de ses flancs étaient tellement avarié qu’on a jugé bon d’en retirer ses moteurs à vapeur pour les installer dans un navire neuf. Quelle triste fin pour ce pionnier des hautes mers! Le SS Royal William Partager Imprimer