13 octobre Chronique environnement Le castor, aussi à l’aise en ville qu’à la campagne ? Ayant frôlé l’extinction des mains des colons européens, les castors recolonisent aujourd’hui une grande partie de leur aire de...
Que penser de l'« ordimobile » Depuis plusieurs années, l’ordinateur prend une place de plus en plus présente dans nos véhicules.
Comment régler le problème des consultants en immigration peu scrupuleux Pour Luisa Veronis, professeure agrégée à l’Université d’Ottawa, il faudrait scruter les processus d’immigration du...
Le CÉCS au chevet de la fransaskoisie durant la pandémie 547 emplois créés, 172 000 dollars d'investissements dans différents projets et pas moins de 18 nouvelles entreprises francophones ayant...
Garderies à 10 $ : ententes opaques sur d’éventuelles clauses linguistiques La création d’un système public pancanadien de garderies à 10 $ améliorera le sort des parents canadiens, mais les francophones en...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16365 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer