19 septembre Politique Peu de surprises au débat sur les enjeux francophones Qu'est ce qui est ressorti du débat sur les enjeux francophones ? Si plusieurs thèmes ont fait l’unanimité quant à...
Quand la haine s'invite aux élections Vous avez vu, fin août, la meute de citoyens s'en prendre au premier ministre Justin Trudeau et ces images le montrant sur un échafaud,...
Chroniques d’un ornithologue - Chapitre 3 : Le Nord Dernier chapitre de notre série sur l’Atlas des oiseaux nicheurs de la Saskatchewan. Nous partons pour le Nord.
Une aventure agricole au temps des moissons Dominique Liboiron a participé aux moissons dans une ferme du sud de l'Alberta cette année.
La déboussole électorale Même si ses convictions restent constantes, ça ne m’empêche pas à Michel Vézina d’avoir un dilemme quand vient le temps de voter.
6 janvier 2015 Jean-Pierre Picard (EV) 31106 2015, Société, Guerre et enjeux militaires L'Holodomor commémoré à Regina Cette statue dans le Parc Wascana de Regina est une réplique de l’œuvre de Petro Drozdovskyi exposée à l’entrée du Musée national de l'Holodomor à Kiev en Ukraine.Elle commémore le génocide de plusieurs millions d'Ukrainiens affamés en 1932-33 par les politiques de Joseph Staline. Photo: Martine Noël Maw Si vous vous baladez dans le Parc Wascana près du parlement, à Regina, vous constaterez la présence d’une nouvelle statue représentant une jeune fille, le regard hagard, tenant une gerbe de blé entre ses mains. Il s’agit d’une réplique de l’œuvre de Petro Drozdovskyi exposée à l’entrée du Musée national de l'Holodomor à Kiev en Ukraine. Il existe une autre réplique de cette statue au Musée canadien pour les droits de la personne à Winnipeg. C’est pour souligner les 80 ans de l’Holodomor (terme ukrainien signifiant extermination par la faim), que le Congrès des Ukrainiens-canadiens a financé l’achat de cette reproduction. L’Holodomor est un épisode tragique de l’histoire ukrainienne au cours duquel entre 2,5 et 7 millions de personnes sont mortes de faim en 1932-33. En avril 2008, la Douma de l'État russe a reconnu le régime stalinien comme principal responsable de cette famine avec sa politique de collectivisation forcée de la production agricole et l’anéantissement des petits propriétaires agricoles. Alors que l’Ukraine enterrait ses morts, l’Union soviétique exportait plus de 3 millions de tonnes de blé à l’étranger. C’est également en 2008 que la Saskatchewan, dont 13% de la population a des racines ukrainiennes, devenait la première province canadienne à reconnaître ce génocide. Le gouvernement provincial a décrété que le quatrième samedi du mois de novembre serait la Journée de commémoration de la famine et du génocide ukrainiens. Le dévoilement officiel de la statue aura lieu au cours du printemps 2015. Partager Imprimer