15 juin Politique Comment faire rayonner la culture francophonies du pays? La première journée d’activités du Sommet demandait aux participants de réfléchir à la façon de faire rayonner la culture francophone...
Projet de loi 96 : quel impact pour les étudiants fransaskois ? Le gouvernement québécois veut rapprocher la francophonie canadienne et québécoise, notamment en réduisant les frais de scolarité des programmes...
Le dynamisme au rendez-vous chez les aînés fransaskois C'est avec fierté qu'Éric Lefol, directeur général de la Fédération des aînés fransaskois (FAF) / Vitalité 55+, a présenté les...
Une troisième école élémentaire déjà en pourparlers à Regina Depuis l’automne 2018, l’école du Parc de Regina accueille quelque 200 enfants francophones dans l’attente...
Assemblée des députés communautaires: du PDG à l’Académie Rivier Pour la deuxième fois cette année, les députés de l’Assemblée communautaire fransaskoise se sont réunis en ligne pour discuter des...
6 janvier 2015 Jean-Pierre Picard (EV) 31094 2015, Société, Guerre et enjeux militaires L'Holodomor commémoré à Regina Cette statue dans le Parc Wascana de Regina est une réplique de l’œuvre de Petro Drozdovskyi exposée à l’entrée du Musée national de l'Holodomor à Kiev en Ukraine.Elle commémore le génocide de plusieurs millions d'Ukrainiens affamés en 1932-33 par les politiques de Joseph Staline. Photo: Martine Noël Maw Si vous vous baladez dans le Parc Wascana près du parlement, à Regina, vous constaterez la présence d’une nouvelle statue représentant une jeune fille, le regard hagard, tenant une gerbe de blé entre ses mains. Il s’agit d’une réplique de l’œuvre de Petro Drozdovskyi exposée à l’entrée du Musée national de l'Holodomor à Kiev en Ukraine. Il existe une autre réplique de cette statue au Musée canadien pour les droits de la personne à Winnipeg. C’est pour souligner les 80 ans de l’Holodomor (terme ukrainien signifiant extermination par la faim), que le Congrès des Ukrainiens-canadiens a financé l’achat de cette reproduction. L’Holodomor est un épisode tragique de l’histoire ukrainienne au cours duquel entre 2,5 et 7 millions de personnes sont mortes de faim en 1932-33. En avril 2008, la Douma de l'État russe a reconnu le régime stalinien comme principal responsable de cette famine avec sa politique de collectivisation forcée de la production agricole et l’anéantissement des petits propriétaires agricoles. Alors que l’Ukraine enterrait ses morts, l’Union soviétique exportait plus de 3 millions de tonnes de blé à l’étranger. C’est également en 2008 que la Saskatchewan, dont 13% de la population a des racines ukrainiennes, devenait la première province canadienne à reconnaître ce génocide. Le gouvernement provincial a décrété que le quatrième samedi du mois de novembre serait la Journée de commémoration de la famine et du génocide ukrainiens. Le dévoilement officiel de la statue aura lieu au cours du printemps 2015. Partager Imprimer