1 février En quelques mots Le temps qui passe… Depuis le début de l’humanité, on observe le temps, et on continue de le ressentir durant la pandémie et après.
Rivière Saskatchewan: un des plus grand cours d'eau du pays est menacé Connaissons-nous bien la rivière Saskatchewan, l’une des plus grandes du Canada, et les menaces qui pèsent sur elle?
Gâteau aux Fruits Discussion sur le dessert le plus malmené et mal-aimé de toute l’histoire: le gâteau aux fruits.
Loi sur les langues officielles: la ministre Joly étire la sauce Mélanie Joly, n’a toujours pas clarifié le moment du dépôt d’un projet de modernisation de la Loi sur les langues...
La campagne de désinformation de géants du Web Google a fait parvenir à l’ensemble des députés fédéraux une lettre trompeuse dans le cadre d’une dispendieuse campagne de...
11 mai 2015 (FNC–CSN) 29496 SRC - Saskatchewan, Communication, Politique La vente de la Maison de Radio-Canada devra attendre après les élections Maison Radio-Canada à Montréal Photo: Radio-Canada MONTRÉAL - Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC–CSN) accueille favorablement la décision de la haute direction de Radio-Canada/CBC a décidé de ne pas retenir la proposition déposée par le consortium Média Cité dans le processus de vente de la Maison de Radio-Canada (MRC) et de ses espaces de stationnement à Montréal. Média Cité demeurait le seul promoteur encore sur les rangs de ce projet qui aurait été réalisé en partenariat public-privé. Le SCRC demande maintenant à la haute direction de Radio-Canada de surseoir à tout processus de vente ou de cession de la MRC d'ici les résultats de la prochaine élection. « Il nous apparaissait de plus en plus évident que la vente de la MRC et le réaménagement subséquent des installations de Radio-Canada/CBC à Montréal aurait hypothéqué de manière irréversible la capacité de production et de diffusion publique », affirme la présidente du SCRC, Isabelle Montpetit. Rappelons que selon la dernière version du projet, Radio-Canada n'aurait disposé que d'un seul et unique studio, alors que la MRC en compte actuellement douze. Le syndicat était par ailleurs très inquiet de l'opacité du processus, qui ne permettait pas d'évaluer les gains et les coûts financiers de la transaction. Faute d'informations suffisantes, il demeurait très difficile de mesurer l'impact du projet sur les emplois, la production télévisuelle et la poursuite du mandat de Radio-Canada/CBC. Cette décision vient donc suspendre une démarche hautement questionnable. Média Cité restait le seul soumissionnaire en lice après le retrait de SNC/Lavalin et des Partenaires du développement de la Maison. Son offre n'a pas été retenue par Radio-Canada en raison de non conformités importantes. Média Cité était piloté par la firme de gestion immobilière Busac associée, entre autres, à l'échec immobilier majeur de l'Îlot Voyageur. À quelques mois d'une élection, cet arrêt nous semble donc propice à une nouvelle discussion sur la vocation et la restauration de la tour de Radio-Canada, un symbole culturel fort dans le paysage montréalais. Il est clair que le processus de cession de l'immeuble, construit il y a seulement 42 ans, a été engagé à cause des moyens financiers étriqués de la Société. La conjoncture médiatique difficile ne justifie pas la baisse constante du financement et les compressions budgétaires qui minent la production télévisuelle et radiophonique et qui entraînent la fermeture du costumier, celle des ateliers de décors et de la bibliothèque. Le SCRC croit que les Canadiennes et les Canadiens, véritables propriétaires de la Société, n'appuient pas ces orientations. D'ailleurs, hormis les conservateurs, la plupart des partis politiques fédéraux ont pris des engagements clairs envers un meilleur appui au producteur et au diffuseur public. « Il faudrait donc que les membres du conseil d'administration de Radio-Canada, mandataires de la société publique, agissent de manière responsable et évitent de prendre des décisions précipitées d'ici l'échéance électorale du 19 octobre », conclut Isabelle Montpetit. Partager Imprimer