21 janvier Théâtre La vie après le hockey : une pièce de théâtre réconfortante La Troupe du Jour a lancé sa saison 2020-2021 en décembre avec la pièce La vie après le hockey, une traduction par Michel Garneau de la...
Erin O’Toole tente de prendre ses distances avec l’aile droite du PCC Le chef conservateur Erin O’Toole a expulsé le député de Hastings—Lennox et Addington, Derek Sloan, du caucus du Parti...
Insécurité linguistique dans la fonction publique fédérale Quarante-quatre pour cent des francophones seraient mal à l’aise d’utiliser le français au travail, révèle un sondage du Commissariat...
En français, les pronoms neutres et inclusifs tardent à s’implanter dans la... Quand iel doit se tourner vers l’anglais La langue anglaise permet aux personnes non-binaires d’utiliser un terme parapluie pour définir leur identité: they/them. En français,...
Entretien avec Janie Moyen et Ahdithya Visweswaran Amplifier la voix des francophones en milieu minoritaire avec un balado Le nouveau balado Les Francos oublié.e.s est né de l’amitié entre deux francophones canadiens. Janie Moyen et Ahdithya Visweswaran...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21433 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer