15 janvier Immigration Communautés francophones accueillantes: Go West Franco! La moitié des communautés francophones accueillantes au Canada se situe dans l’Ouest et les Territoires.
Pergélisol: Au cœur des entrailles de la Terre Des cratères gigantesques allant de plus de 50 mètres de profondeur semblent s’enfouir sous terre. Les images sont impressionnantes et les...
Les têtes de flèche : témoins d’un passé plus ancien que l’on croyait Supposément, les plus vieux outils en pierre datent de 13 000 ans, soit autour de l’arrivée des premiers humains. Mais la science démontre...
Racisme, discrimination et cyberintimidation, trois sujets chauds à la Table des élus Les trois thèmes du racisme, de la discrimination et du cyberharcèlement ont pris une place prépondérante lors de la Table des élus du 19 décembre.
La Place fransaskoise : l’entraide francophone pour contrer la pandémie Promouvoir l’entraide pour développer une communauté qui se serre les coudes, c’est ce que tente d’accomplir le Service...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21433 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer