Immigration 3 novembre 2020 Immigration francophone : passer des demi-mesures à une véritable stratégie
1 novembre Postsecondaire Campus Saint-Jean : vers une intervention fédérale? La ministre Mélanie Joly invite le gouvernement de l’Alberta à annuler sa décision de couper le financement du campus Saint-Jean...
Un Festival Cinergie sur petit écran Pour sa 15e édition, le Festival international du film francophone Cinergie a dû s’adapter à la situation exceptionnelle de la pandémie....
Visite au jardin de Rita Villeneuve On récolte ce que l'on sème Rita Villeneuve est une Fransaskoise pleine d’énergie qui loue depuis 3 ans un jardin maraîcher à Spruce Home, au nord de Prince Albert....
Les attentes de la communauté fransaskoise à l’égard du nouveau gouvernement Après la victoire écrasante du Parti saskatchewanais aux élections provinciales, des intervenants de la communauté fransaskoise souhaitent...
Entrer par la grande porte au Musée d'art MacKenzie REGINA - Au cours de l’automne, le Musée d’art MacKenzie de Regina offre une toute nouvelle programmation dans les deux langues...
19 janvier 2022 Dominique Liboiron 18414 Société, Voyages, Aventure et plein air Célébrer le Nouvel An au Japon Crédits : Dominique Liboiron Bonne année ! Pour le moment, 2022 s’accompagne du variant Omicron, ce qui nuit à notre capacité de voyager, mais je vous proposerai tout de même au cours de l’année une série d’aventures. Pour fêter le passage à une nouvelle année, je vous emmène découvrir un pays mystérieux et unique en son genre : le Japon. J’ai vécu trois ans au pays du Soleil levant afin d’enseigner l’anglais et le français à des étudiants de tous les âges. Là-bas, la nouvelle année démarre avec trois jours de congé férié, ce qui démontre l’importance de la fête dans cette culture. Ce long festival donne l’impression d’être dans un monde à part. Pour comprendre davantage le Japon, il faut regarder de vieillies photos de famille en noir et blanc et se mettre à la place de ses parents ou grands-parents au temps des Fêtes durant les années 1940 ou 1950. Comme les Fransaskois à l’époque, les Japonais vivent en effet dans un monde où les célébrations n’ont pas beaucoup évolué. Le jour de l’An, de nombreux Japonais aiment voyager en famille. Les trains à vapeur, destinés aux touristes au cours de l’année, sont très populaires. Crédits : Dominique Liboiron Le Japon, malgré sa haute technologie, est surtout un pays traditionnel. Durant les festivités de la nouvelle année, les gens s’habillent et se comportent formellement. Mais, au lieu de se rendre à l’église pour la messe obligatoire, les Japonais – les hommes en cravate et les femmes en robe ou en kimono – se rendent en famille pour prier dans des temples bouddhistes et/ou des sanctuaires shinto. Le shintoïsme est une religion japonaise dévouée à la nature, aux ancêtres et à de nombreux dieux. Des dizaines de millions de Japonais appartiennent à la fois au bouddhisme et au shintoïsme, et cela ne dérange personne. Voilà un contraste marqué avec nos coutumes où une personne ne pourrait jamais être à la fois catholique et protestante, par exemple. Rongé par la curiosité, je me suis permis une question indiscrète auprès de l’un de mes élèves : je lui ai demandé quel était l’objet de ses prières à l’occasion de la nouvelle année. Sans gêne aucune, Kozo, un monsieur âgé de 86 ans qui était la vedette de la classe en raison de sa joie de vivre, m’a expliqué que les Japonais priaient pour la santé de leurs proches, la prospérité et la réussite scolaire des enfants. En plus des cérémonies religieuses, les Japonais passent les trois jours fériés en famille, mais remplacent la tourtière ou la dinde par des fruits de mer, des légumes et des gâteaux au riz. Comme nous, ils aiment jouer aux cartes. Dans certaines familles, un membre récite quelques vers de poésie traditionnelle et ses proches essayent de deviner de quel poème il s’agit. Partager Imprimer