1 juillet Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale Prendre soin de sa santé mentale durant une pandémie Avec l’assouplissement des règles de confinement arrivent les divergences de compréhension : c’est quoi encore ma bulle ? Masque...
Les Fransaskois applaudissent la victoire des parents franco-colombiens en Cour suprême Après 10 ans de lutte judiciaire, la Cour suprême du Canada a tranché en faveur des parents franco-colombiens. Cette décision historique a été...
Ateliers scolaires Gardiens de lys'toire par la Société historique de la... L’histoire de la fransaskoisie narrée aux jeunes À travers sa série d’ateliers pédagogiques, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) donne vie à l’histoire dans la salle de...
Emmanuel Masson a joint l'équipe de bénévoles de Bernie Sanders Un Fransaskois dans le tourbillon des élections américaines Emmanuel Masson a participé à la course folle de la campagne des primaires démocrates aux États-Unis sous la bannière du candidat Bernie Sanders....
Spectacle de Ponteix pour la Saint-Jean devant un stationnement à Regina Les spectacles drive-in, nouvelle formule en temps de pandémie? REGINA - L’Association canadienne-française de Regina a fêté la Saint-Jean-Baptiste sous une nouvelle formule, consacrant la première...
7 décembre 2017 Laurent Desrosiers 31137 2017, Société, Histoire et patrimoine, Les timbrés Le centenaire de l’explosion d’Halifax Le timbre commémoratif de l'explosion d'Halifax. C’était le 6 décembre 1917. Les carnages de la guerre 1914-1918 tiraient à leur fin. Ce jour-là, une autre sorte de carnage s’est produit, cette fois loin des champs de bataille européens, en Amérique du Nord, précisément à Halifax. Halifax était une ville d’environ 50 000 de population. Avant la guerre, elle souffrait des effets de la grande Dépression et de la chute de l’économie mondiale. Avec la déclaration de la guerre, elle est devenue une fourmilière d’activité. Le port de mer était le centre de toute cette effervescence. On expédiait vers l’Angleterre et l’Europe des millions de tonnes d’armes et de munitions, de blé, d’aliments de toutes sortes, et tout le nécessaire pour soutenir la guerre. Or, un accident se produisit dans le port. Une collision. Une collision entre deux navires, le Mont Blanc, chargé d’explosifs et le Imo. Pourquoi? Erreur humaine? Manque de manœuvrabilité d’un ou l’autre navire? Étroitesse du chenail d’accès au bassin du port pour ces deux navires gigantesques ? Un peu de tout, sans doute. Des flammèches produites par le bris de ferraille causèrent un incendie de produits très inflammables à bord du Mont Blanc. Un immense nuage de fumée noire attirait les curieux de la ville quand l’explosion se produisit, l’explosion la plus puissante créée par l’homme avant l’explosion atomique d’Hiroshima, en 1945. Les ondes de choc et le tsunami frappèrent Richmond, ce quartier d’Halifax où se trouvaient écoles, hôpitaux, églises, usines et résidences. La déflagration laissa près de 2 000 morts et plus de 9 000 estropiés. Richmond fut complètement rasé. Le choc fit éclater des fenêtres à Truro, 100 km plus loin. Le timbre pour commémorer cette tragédie a été émis le 8 novembre, soit un mois avant son centenaire. Les artistes du timbre ont combiné des illustrations du port d’Halifax et la page couverture du journal Halifax Herald au lendemain de l’explosion. C’est un timbre carré de 32 mm x 32 mm de valeur permanente. Postes Canada a imprimé en 4 couleurs 140 000 livrets de 10 timbres chacun. Partager Imprimer