4 avril Vitalité 55+ SK Résot'âges: L’isolement du confinement n’est pas une fatalité Pour briser l’isolement, la consultante Francine Proulx-Kenzle a proposé, le 2 avril 2020, une conférence en ligne dans le cadre de...
La compassion, le moment présent et la résilience Avec la COVID-19, tout a basculé et est bousculé. Nous sommes en deuil de notre routine et de notre stabilité.
Ce sera comment, après? À peine quelques semaines entre le "il y a un méchant virus en Chine" et la "distanciation sociale", entre les rassemblements...
COVID 19: Les familles s’adaptent au confinement Depuis le 20 mars 2020, les écoles de la Saskatchewan ont fermé leurs portes au profit de cours en ligne à partir du 6 avril. De leur côté, les...
La fransaskoisie adopte le télétravail Entre les projets qui s’annulent et ceux qui doivent continuer, les rapports de fin d’année fiscale et les réunions virtuelles,...
4 septembre 2014 Alexandra Drame (EV) 34722 2014, Société, Immigration, Mon métier, ma passion Cette semaine, partons à la rencontre de Majid Benjelloun, consultant en immigration à Regina Majid Benjelloun Photo : Alexandra Drame Le consultant en immigration est la personne que l’on va voir quand on a des questions, afin de déposer le meilleur dossier possible pour venir ou rester au Canada, que ce soit pour travailler, étudier ou résider de façon permanente. C’est aussi celui que l’on appelle à la rescousse lorsqu’une demande a été rejetée par les services de l’immigration et que pour une raison ou une autre son séjour au Canada est compromis. Être confronté à des cas parfois difficiles ou urgents demande de la patience et de la passion. Et c’est ce qui motive tous les jours Majid Benjelloun, consultant à Regina. Si Majid est si enclin à aider les candidats à l’immigration au Canada, c’est qu’il est lui même un immigrant et qu’il comprend leurs préoccupations ou leurs questions. S’il adore son nouveau métier, il avoue qu’il l’a découvert un peu par chance. Ingénieur agronome venu du Maroc en 2004, il a suivi une Maîtrise en administration des affaires à l’Université Laval, car avoir un diplôme canadien est toujours un plus sur le marché du travail. Il s’est ensuite dirigé vers l’Ouest pour améliorer son anglais. Il s’est rapidement intégré à la communauté francophone de Regina en travaillant avec les nouveaux arrivants à l’Association communautaire fransaskoise (ACF) pendant deux ans. C’est là qu’il a pris goût aux questions relatives à l’immigration et qu’il a appris à coacher les clients. « À l’ACF c’était gratifiant de donner des services, résoudre des problèmes. Cette expérience positive m’a décidé à m’améliorer, me professionnaliser et demander ma certification. Commencer une compagnie, ce n’est pas facile. Il faut beaucoup de courage, beaucoup de passion! » L’idée avait germé mais il a fallu un passage de quatre ans à la Commission canadienne du blé pour que Majid se décide à passer à son compte et à se reconvertir. « La première année est difficile car il faut bâtir sa clientèle et sa réputation. Pas beaucoup de clients, on ne rentre pas dans ses frais : c’est normal mais frustrant! » Est-ce qu’il a parfois failli abandonner? « Abandonner? Jamais! L’amour de ce que je fais vient aider à surmonter ces moments-là. J’essaie d’apporter toujours du nouveau, d’être créatif, de m’adapter aux nouvelles réglementations provinciales et fédérales. C’est un métier qui connait beaucoup de changements... J’aime les nouveautés, résoudre les problèmes et les nouveaux défis. » Quant à son implication dans sa communauté d’adoption, elle est surtout d’ordre professionnel, en participant aux conférences organisées par les organismes communautaires. Ou en intervenant dans les médias pour expliquer ou commenter des changements de réglementation. « Je réponds chaque fois que je suis sollicité! », précise-t-il. Si vous souhaitez vous lancer dans une carrière dans le secteur de l’immigration, voici les conseils de Majid : « La qualité la plus importante est l’honnêteté pour réussir dans ce métier. Il faut bâtir doucement sa réputation. Travailler sur la qualité plutôt que la quantité. Toujours continuer à se former et s’informer. S’adapter avec les lois qui changent tout le temps. Et il faut garder à l’esprit que quand on commence, on a les clients les plus difficiles qui soient. C’est formateur, mais c’est contraignant! » Pour plus d’informations : Majid Benjelloun, Consultant en Immigration MBT Success Consulting 306-988-0104 www.immigratesucceedcanada.com Partager Imprimer