28 mars Société Conférence à la Cité universitaire francophone La Saskatchewan, une île politique La politologue Valérie Vézina a présenté ses études sur le nationalisme en milieu insulaire à la Cité francophone de l’Université de Régina...
Shawn Jobin continue de tracer sa voix Malgré la qualité artistique de Shawn Jobin, déjà plusieurs fois saluée et récompensée, l’artiste a encore du mal à se faire entendre à...
Sébastien Durand, la tête dans les nuages Sébastien Durand va pouvoir accomplir son rêve en devenant cet été pilote de brousse au nord de la Colombie-Britannique. D’ici là, il...
Vaccin pour le COVID-19 : Deux francophones font partie des recherches à Saskatoon SASKATOON - Le VIDO-InterVac, situé à Saskatoon, a récemment reçu un financement de 23,3 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral...
Journée fransaskoise du droit L’exercice de la démocratie, par et pour les jeunes REGINA - L’argumentation, le débat, le contre débat, l’élocution ou la simple discussion sont les exercices complexes auxquels se sont...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21534 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer