13 mars Littérature Trop peu de livres en français dans les bibliothèques publiques Dans son étude publiée fin octobre 2019, le chercheur américain Richard Russo révèle une inadéquation géographique entre le nombre de...
Fulgence Ndagijimana: de réfugié à chef de file des Africains fransaskois Natif du Burundi, le nouveau directeur de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan, Fulgence Ndagijimana est devenu réfugié au...
La parité derrière les tables de mixage REGINA - Les femmes DJ ont fait tourner les tables au club The Cure le samedi 7 mars 2020 à Regina lors de l’événement Divas on the Decks.
Conférence et atelier à La Cité universitaire francophone La bande dessinée, une discipline toujours à la page REGINA - Le 26 février, la Cité universitaire francophone de Regina a offert un atelier dédié à la confection de bandes dessinées. L’atelier...
Ainsi soient-elles On parle peu des religieuses aujourd’hui, comme si leur histoire, leur legs, avait disparu en même temps que les voiles et les longs habits.
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21546 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer