25 novembre Société Conseils pour les dons aux banques alimentaires À l’approche du temps des Fêtes, les banques alimentaires, où qu’elles soient au pays, font face à un heureux problème :...
Une fois la guerre terminée, il a fallu une armada de paquebots pour... Jour du souvenir : le grand rapatriement En 1945, il a fallu ramener plus d'un million de soldats au pays, ce qui a demandé une logistique assez complexe.
ICI Saskatchewan a organisé un panel diffusé sur le Web lors du Rendez-vous... Les Fransaskois discutent de leur avenir REGINA - Les projecteurs étaient tournés vers les Fransaskois le samedi 9 novembre. Le Panel sur l’avenir de la francophonie canadienne,...
Dévoilement de projets liés à l'histoire, l'immigration et les langues... Plusieurs lancements au Rendez-vous fransaskois REGINA - Le Rendez-vous fransaskois, qui s’est tenu du 8 au 10 novembre au Pavillon secondaire des Quatre-Vents de l’école...
Déguster les multiples saveurs de la francophonie Un premier potluck interculturel à Moose Jaw MOOSE JAW - Dans le cadre de la Semaine de l’immigration francophone, une cinquantaine de personnes se sont déplacées pour le premier...
26 novembre 2015 Jean-Pierre Picard 36073 2015, Opinion, Société, Guerre et enjeux militaires Des Paris partout sur la planète Les marchands d'armes font des affaires d'or Paris Photo by DAVID ILIFF. License: CC-BY-SA 3.0 Pendant quelques heures Paris a subi un échantillon de la folie meurtrière qui secoue trop régulièrement de nombreuses villes dans le monde alors que des terroristes ont causé la mort de 130 personnes. Au même moment, Beyrouth pleurait ses 43 morts dans un attentat suicide. En Syrie, ces scènes sont quotidiennes. On y compte 250 000 victimes depuis 4 ans, la majorité des civils, femmes et enfants inclus. Au-delà de ces horreurs, il y en a qui se réjouissent. Les marchands d'armes font des affaires d'or avec les conflits. L'industrie militaire française a vendu pour 3 milliards $US d'armes à l'Arabie Saoudite. L'aventure militaire étatsunienne en Irak est estimée à 1.1 trillions$. Entre 2004 et 2011, les sociétés d'armement canadiennes ont vendu 8,29 milliards de dollars en armes aux "pays en voie de développement". Une heure de vol d’un CF-18 canadien coûte 250 000$. Faites le calcul… En 2013, les dépenses militaires dans le monde se sont faites au rythme de 3,3 millions $ par minute (ou 55 000$ par seconde). Ceci étant dit, on ne peut ignorer qu’il y a en ce moment des situations qui exigent une action militaire. Mais il ne faudrait surtout toujours répéter les mêmes erreurs comme en Afghanistan dans les années 70. À l’époque, des articles de journaux vantaient Oussama Ben Laden et ses hommes entraînés par la CIA pour foutre le bordel chez les occupants russes. Une fois les Russes sortis de là, on a tourné le dos à ce pays pour le laisser dans sa misère. Ben Laden avait là un terreau fertile pour une mobilisation autour d’Al Qaida. Quelques millions investis dans l’éducation et l’économie, comme le réclamait le sénateur américain Charlie Wilson, auraient permis d’économiser des milliards une génération plus tard pour réparer les pots cassés et le World Trade Centre serait peut-être encore debout. Et l’histoire s’est répétée en Irak en pire. Le coup de force des militaires occidentaux dans ce pays a déstabilisé la région en entier et permis la création de Daesh (Était islamique). En prime, les Américains ont laissé derrière eux de l’équipement utilisé maintenant par ces coupeurs de têtes. Le vrai travail commence une fois que l’on veut retirer les soldats d’une région. Qu’on se souvienne de l’expérience européenne. Après la première guerre mondiale, les accords de paix avaient laissé l’Allemagne humiliée et exsangue économiquement. Hitler n’a eu aucun problème à se faire entendre par la génération suivante d’Allemands. Après la deuxième guerre mondiale, la leçon avait porté fruit et les vainqueurs ont aidé l’Allemagne et le Japon à se reconstruire. D’ennemis, ils sont devenus partenaires. Il me semble qu’avec 3,3 millions par minute on pourrait régler bien des problèmes. Construire la paix est un bien meilleur investissement que la guerre… Sauf pour les marchands d’armes. Partager Imprimer