Search

Actualité de l'Eau vive

Jour du souvenir : le grand rapatriement

Une fois la guerre terminée, il a fallu une armada de paquebots pour...

Jour du souvenir : le grand rapatriement

En 1945, il a fallu ramener plus d'un million de soldats au pays, ce qui a demandé une logistique assez complexe.

Les Fransaskois discutent de leur avenir

ICI Saskatchewan a organisé un panel diffusé sur le Web lors du Rendez-vous...

Les Fransaskois discutent de leur avenir

REGINA - Les projecteurs étaient tournés vers les Fransaskois le samedi 9 novembre. Le Panel sur l’avenir de la francophonie canadienne,...
Plusieurs lancements au Rendez-vous fransaskois

Dévoilement de projets liés à l'histoire, l'immigration et les langues...

Plusieurs lancements au Rendez-vous fransaskois

REGINA - Le Rendez-vous fransaskois, qui s’est tenu du 8 au 10 novembre au Pavillon secondaire des Quatre-Vents de l’école...
Un premier potluck interculturel à Moose Jaw

Déguster les multiples saveurs de la francophonie

Un premier potluck interculturel à Moose Jaw

MOOSE JAW - Dans le cadre de la Semaine de l’immigration francophone, une cinquantaine de personnes se sont déplacées pour le premier...
Première179180181182184186187188Dernière
«janvier 2025»
dim.lun.mar.mer.jeu.ven.sam.
2930311234
567891011
12131415161718
19202122232425
2627282930311
2345678

Le Fil fransaskois

Parlez-vous québécois?
Bayla Pollick 3277

Parlez-vous québécois?

Avec ce nouveau récit imbu de fantaisie, j’entame une série de cinq articles sur les mots et les expressions franco-canadiens. Allons-y !

Les bébelles, jouets, pour la guignolée, collecte de bidous, argent, de nourriture et d’autres objets à Noël, sont arrivées icitte, ici, en titi, en quantité, en criant lapin, très vite, de mémère Lise au Québec.

Pour la moyenne des ours, la plupart des gens, ça fait un bout, c’est loin, de la Saskatchewan et je dois les apporter au centre communautaire dans mon char, voiture, pour l’événement chouette, agréable, qui aide tant de personnes dans le besoin.

Et ben fine à l’os, tout à fait gentille, et colleuse, câline envers ses parents, mémère Lise confectionne les mets franco-canadiens les plus savoureux. Sa gibelotte, ragoût de gibier, son pâté chinois, hachis parmentier, sa tarte à la farlouche, garnie de raisins secs et de mélasse et son pouding chômeur, gâteau à l’érable font venir l’eau à la bouche.

La cuisine de mémère est absolument tiguidou, en ordre parfait, sauf pour une champlure, robinet, qui fuit, à se faire réparer par un patenteux, bricoleur, plein de jarnigoine, débrouillardise, du quartier. Mais ça n’achale, agace, pantoute, pas du tout, mémère, jamais plaignarde, grognonne, qui dégêne, met à l’aise, tous ceux dont elle fait la connaissance.

Eh bien, allant à pied un soir à la brunante, crépuscule, souper chez des amis, je suis passée au dépanneur, petit magasin du coin, acheter des nananes, bonbons, et des toutous, petits animaux en peluche, à leurs enfants.

Et en chemin, j’ai observé depuis la galerie, véranda, de sa maison, un homme aux cheveux couettés, ébouriffés. Portant des barniques, lunettes, il s’abriait, se couvrait bien, pour se protéger du fret, froid, de l’hiver. Il était assis sur une berçante, fauteuil à bascule, qu’il avait faite à la mitaine, à la main, gossant, taillant au couteau, du bois avec lequel il créait des objets tellement imaginatifs.

Or, juste à ce moment-là, un garçon a retonti, est arrivé à l’improviste. Il portait des raquettes faites de babiches, lanières de peau, pour faire une promenade nocturne dans le parc enneigé avec sa blonde, petite amie. Hélas, le pauvre flô, ado, était peu jacasseux, bavard, jonglant, réfléchissant à ses mots, et donc on ne plaisantait pas comme d’habitude.

La dernière fois que je l’ai vu était en été, près de, la barboteuse, pataugeoire, de ses voisins où leurs enfants prenaient une saucette, petite baignade. Portant des gougounes, tongs, un short et une chemise à picots, pois, rouges, il mangeait une guédille, hot dog garni de salade et de mayonnaise, avec ses copains. Allant à bécique, à vélo, à la campagne, ils faisaient une activité enlevante, enthousiasmante, tous bien greyés, habillés, et pétant le feu, débordant d’énergie.

Asteur, maintenant, en hiver, le garçon aimait couler les longs fils de la tire d’érable sur la neige avec sa famille. Il faisait itou, aussi, des tours en cométique, traîneau tiré par des chiens, avec son père, un homme parlable, abordable, qui s’adonnait, s’entendait, très bien avec ses voisins, les aidant à enlever leurs bancs de neige, congères, et à déblayer leurs allées avec sa souffleuse, déneigeuse.

Jouant avec dynamisme d’une ruine-babines, harmonica, le père gagnait une poignée de piastres, dollars, lors de ses exécutions improvisées sur le trottoir, où, jamais débiné, décontenancé, il placotait, causait, avec les passants du grand barda, ménage du printemps, pour avoir une demeure toute propre après un long hivernement, période d’isolement en hiver.

À la prochaine chicane, au revoir.

Partager

Imprimer

Coopérative des publications fransaskoises
210 – 1440, 9e Avenue Nord
Regina (Saskatchewan) S4R 8B1
Tél. 306-347-0481
Téléc. 306-565-3450

Copyright 2025 Coopérative des publications fransaskoises Conditions d'utilisation Déclaration de confidentialité
Back To Top