31 octobre Santé Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa...
Un bison saskatchewanais en Allemagne Les Éditions de la nouvelle plume s’exportent. Du 16 au 20 octobre, l’éditeur fransaskois était représenté à la Foire du livre de...
Aurore boréale, parce que tu le vaux bien Lors d’éruptions solaires, des quantités colossales d’énergie sont libérées à la surface du soleil. L’expulsion de particules...
Une pièce communautaire de La Troupe du Jour Scapin vu des coulisses SASKATOON - Jusqu’au 3 novembre, la Troupe du Jour de Saskatoon inaugure sa nouvelle saison théâtrale 2019-2020 avec une production...
Observations de Jérome Melançon, de l'Université de Regina, sur les... Mal de Bloc : Le dur lendemain électoral des libéraux, conservateurs et démocrates Le Canada se retrouve au lendemain des élections fédérales avec un gouvernement libéral minoritaire de 157 députés, construit surtout grâce au...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21581 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer