9 octobre Aînés Journée nationale des ainés : Que faire de nos ainés? Vieux, fragiles, malades. Voilà quelques-uns des stéréotypes auxquels sont associés les ainés. Alors que leur nombre ne cesse d’augmenter,...
La modernisation de la Loi sur les langues officielles est-elle un enjeu électoral ? En pleine campagne électorale, le dossier de la modernisation de la Loi sur les langues officielles est au cœur des préoccupations des acteurs de...
Coup de jeunesse pour le Théâtre Oskana À l’amorce de sa 30e saison, le Théâtre Oskana de Regina mise sur la famille et la jeunesse pour renouveler sa programmation et attirer de...
Journées du patrimoine 2019 Retour au temps des trappeurs FORT CARLTON - Le site historique de fort Carlton a accueilli la 14e édition des Journées du patrimoine du 25 au 28 septembre. Un lieu qui...
Une tradition que des Fransaskois veulent faire revivre L’épluchette fait son retour à Saskatoon SASKATOON - Le 8 septembre dernier, la paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens a organisé une épluchette de blé d’Inde à...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21594 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer