31 juillet Arts et culture AGA 2019 du Conseil culturel fransaskois Le Conseil culturel fait le bilan En marge du Festival fransaskois qui s’est tenu du 5 au 7 juillet, le Conseil culturel fransaskois (CCF) a tenu son assemblée générale...
C'est le temps des vacances! Camps d’été à la rescousse ! Voici un tour d’horizon des différentes options de camps de jour proposées pendant l’été dans différentes villes de la Saskatchewan,...
Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année....
Explorez la rivière Saskatchewan Sud Le terme Saskatchewan vient du mot cri « Kisiskatchewani Sipi. » ou, autrement dit, ‘rivière qui coule...
Les Éditions de la nouvelle plume étaient bien présentes au Festival fransaskois Un nouveau slogan et un nouveau recueil pour la Nouvelle plume Les Éditions de la nouvelle plume ont présenté le tome 6 du recueil Théâtre fransaskois ainsi qu'un nouveau slogan en marge du Festival...
25 novembre 2019 Michel Vézina 23544 Société, Guerre et enjeux militaires, En quelques mots Jour du souvenir : le grand rapatriement Une fois la guerre terminée, il a fallu une armada de paquebots pour rappatrier les soldats Le bateau hôpital Lady Nelson Bateau construit en 1928 et converti en bateau hôpital en 1943. Il a servi a rappatriment d'environ 25 000 soldats canadiens blessés pendant la seconde Guerre mondiale. Photo : Wikipedia Le mois de novembre offre l’occasion de se souvenir de ceux tombés au combat. Les cérémonies qui ont lieu le 11 novembre sont toujours d’une grande émotion, que l’on soit sur place ou qu’on les suive sur les divers médias. La contribution du Canada lors de la Deuxième Guerre mondiale a été d’environ 1 159 000 Canadiens et Terre-Neuviens. 44 090 d’entre eux ont été tués dans ce conflit. 55 000 furent blessés. Dans ma famille et celle de mon épouse, plusieurs oncles et tantes se sont enrôlés. Je ne me souviens pas qu’aucun d’entre eux n’ait jamais voulu parler de leur expérience. Ils ont amené dans la mort leur expérience. Et ils ne font pas exception à la règle. Il y a eu peu de témoignages. Mais heureusement qu’il y en a eu tout de même. On a ainsi une meilleure perception des événements qui se sont produits il y a trois quarts de siècle maintenant. Je fais des recherches généalogiques sur nos familles et, évidemment, je me suis heurté à cette absence d’information. J’ai pu cependant trouver quelques articles de journaux en fouillant dans la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Mais à cause de la censure, peu d’informations subsistent. En étudiant ces journaux de l’époque, j’ai découvert une autre réalité à laquelle je n’avais jamais réfléchi : le rapatriement des membres des Forces armées au pays en 1945. Comme on ne pouvait ramener tout le monde en même temps, un ordre compliqué de priorité avait été établi. Ainsi les soldats qui s’étaient portés volontaires pour la guerre du Pacifique avaient une priorité absolue. Pour les autres, plus ils comptabilisaient de points, meilleures étaient leurs chances de rentrer rapidement. Rendu au pays, chaque soldat recevait 30 jours de congé puis était libéré. Une armada de paquebots transformés en transport de troupes fit donc le chemin du retour, principalement vers Halifax pour l’Europe, puis vers Victoria et Vancouver pour le Japon. Quelques navires vinrent aussi à Québec. Le premier fut un navire hollandais, le Stratheden, mais celui qu’on attendit le plus fut le navire français Pasteur qui fit quelques voyages à Québec. Ces navires transportaient de 3 000 à 4 000 personnes par voyage. On peut imaginer l’aménagement de ces bateaux qui transportaient en temps normal 700 passagers environ. Les plus gros transportaient jusqu’à 10 000 soldats : l’Aquitania, pour n’en nommer qu’un. Et puis les blessés arrivaient principalement sur le navire-hôpital canadien Lady Nelson. J’ignore s’il y a eu des livres écrits sur la logistique du rapatriement, mais je n’en ai pas trouvé à date. Ces rapatriés durent se réadapter à la vie civile tout en portant le traumatisme de cette guerre. Honneur à toutes les personnes tombées au front, mais honneur aussi à tous les survivants ! Balises Jour du souvenir Partager Imprimer