Réjean Paulin 26 février 2019 Parlons de francophobie « Francophobie ». Voilà que ce mot nauséabond réapparait dans le vocabulaire courant. Il plane sur tout le Canada. Le Nouveau-Brunswick est gouverné par un gouvernement minoritaire à la merci d’un parti hostile aux francophones.
25 février Regina Remaniement du CA de l'ACFR François-Regis Kabahizi a été nommé président de l'Association canadienne-française de Regina, suite à la démission de Sylvie...
Faux pas : apéritif avant le premier album de Ponteix REGINA - Mario Lepage et sa formation Ponteix, lançait le 25 janvier dernier une nouvelle composition originale intitulée Faux Pas....
Gens d'ici Richard Speath : une relation familiale avec des Afro-Canadiens Pour ce mois de célébration de l'histoire des Noirs, j’ai rencontré un Fransaskois dont la vie a été profondément marquée par sa...
Si les immigrants s’en mêlaient… Les minorités visibles dans la fonction publique fédérale : perceptions et réalités Angélique Ruzindana Umunyana a souvent été questionnée sur l’accès des immigrants aux emplois dans la fonction publique fédérale. Elle...
Le chanteur ne rencontre pas tous les critères d'admission Kaya Free ne pourra pas aller à Granby REGINA - Le Festival international de la chanson de Granby se voit forcé de refuser la candidature de Kaya Free.
10 avril 2024 Dominique Liboiron 16975 Chroniques, Aventure et plein air C’est la faute de Wilf Perreault Je me suis trouvé un nouveau passe-temps qui me permet d’être dehors et de faire de la photo : j’explore des ruelles à la recherche de vieilles voitures. En me promenant, je pense souvent au peintre fransaskois Wilf Perreault qui est connu pour les scènes de ruelles de Regina. Originaire d’Albertville, un hameau situé à 30 minutes au nord-est de Prince Albert, Wilf Perreault a grandi à Saskatoon. Son œuvre capte la beauté des quatre saisons et l’ambiance paisible des ruelles. J’aime les ruelles parce qu’elles sont le côté un peu caché d’une communauté. C’est comme si elles m’invitaient à les explorer. On y retrouve souvent des automobiles délaissées. Le soleil, le temps et l’érosion les transforment, mais je ne dirais pas qu’ils les dégradent. Plutôt, ils leur donnent une patine. Je m’intéresse au plein air, aux autos et à la photographie depuis longtemps. J’ai pris conscience de l’art de Wilf Perreault durant mon adolescence. Il a confirmé à mes yeux que la beauté existe même dans les coins délaissés. En plus de son influence, je ressens dernièrement l’influence des réseaux sociaux. J’ai trouvé sur Instagram des photographes qui affichent des images de vieilles autos. Parfois, je me joins à eux et je partage mes clichés. Chacun a son style. Pour ma part, je me concentre sur les petits détails, tels que les emblèmes en chrome et les autocollants. Bien que j’aime découvrir des autos que je n’ai jamais prises en photo, je ne me tanne pas de certaines voitures. Par exemple, il y a une Mercury Meteor de 1960 qui me plaît en raison de son autocollant du centenaire de notre pays. Je me suis rendu à quelques reprises pour la prendre en photo, mais la dernière fois s’est moins bien passée. Avant de prendre la photo, j’ai tenté de mettre un filtre sur ma lentille, mais il est tombé à terre. Étant rond, il a roulé sous la voiture pour ensuite se perdre dans un tas de feuilles sèches. J’étais prêt à me faufiler sous la voiture pour le retrouver. Cependant, les pneus étaient tous dégonflés, alors je n’avais pas assez d’espace. En raison du soleil, le dessous de la voiture était plongé dans l’ombre et je n’arrivais pas à voir le filtre en verre et en métal noir. J’ai dû y retourner en soirée, cette fois équipé d’un râteau et d’une lampe de poche. Je n’arrivais pas à tenir la lampe en même temps que je tassais les feuilles avec le râteau. Heureusement, un couple dans la vingtaine marchait non loin de la voiture et je les ai recrutés pour m’aider. Le jeune homme a tenu la lampe de poche et nous avons tout de suite vu le filtre. J’ai réussi à le tirer vers nous avec le râteau. Pour remercier le jeune homme, j’ai dit à sa blonde qu’il ferait un bon mari. Elle est restée silencieuse. Je ne sais pas comment interpréter son silence, mais j’en ris encore. Partager Imprimer