7 juin Numéro 4 Une troisième édition pour La trahison REGINA - Les Éditions de la nouvelle plume ont lancé une troisième édition de la pièce La trahison, de Laurier Gareau, à La Cité universitaire...
La FAF ne profitera pas de la majoration de 20 % des subventions aux organismes Pas de financement supplémentaire pour les aînés fransaskois Les organismes fransaskois verront le financement de leur programmation 2018-2019 majoré de 20 % cette année par Patrimoine canadien. La...
Une semaine de films francophones à Saskatoon Le festival CINERGIE populaire auprès des écoles SASKATOON - Si le Festival du film francophone de Saskatoon a toujours le vent dans les voiles, après treize éditions, c’est en grande...
Joe Fafard revisite Van Gogh à Toronto Après dix ans d’absence, le sculpteur canadien de renommée internationale, Joe Fafard, fait son grand retour à Toronto pour...
Célébration des 10 ans de la CAFS Un menu rythmé pour le 9e Gala culturel africain SASKATOON - Près de 300 personnes se sont présentées à ce gala pour célébrer non seulement la culture africaine, mais aussi le 10e anniversaire de...
15 octobre 2015 Réjean Paulin 42334 SRC - Saskatchewan, Communication, Réjean Paulin, Politique Radio-Canada en campagne Radio-Canada est facteur d’égalité linguistique au pays. Cela ne fait aucun doute. L’épanouissement culturel et le droit à l’information sont deux éléments fondamentaux de la société canadienne. Encore faut-il que l’on puisse y accéder dans l’une ou l’autre des deux langues officielles. Par sa démographie, le Canada ne peut se permettre de soumettre culture et information au seul secteur privé, qui ne peut rien produire sans l’assurance de faire des profits. Ce serait fermer la porte à toute nouvelle expérience dans la création artistique et condamner des régions entières à l’isolement en information. Il est facile de démontrer à quel point la dépendance commerciale peut isoler des pans entiers de la société canadienne. Les grands médias privés présentent une image essentiellement urbaine de la société canadienne. Il y est rarement question des régions et des minorités. La raison en est bien simple. Ces journaux, stations de télévision et radios ont besoin d’une solide assiette publicitaire pour demeurer en affaire. Ils doivent nécessairement produire de l’information et du divertissement près de leurs lecteurs et auditeurs, en se fondant sur des valeurs sûres avec des investissements minimaux. C’est la loi du profit. En d’autres mots, il y aura information et création seulement là où il y a de l’argent à faire, non pas là où il y a besoin ou énergie créatrice. Le Canada repose sur un certain idéal d’égalité que traduisent plusieurs lois et le gouvernement doit veiller à l’épanouissement des communautés. Cela va beaucoup plus loin que la seule expression de sa langue maternelle à la maison. Le français doit être vecteur de croissance, de renouveau, de culture partout où vivent des francophones. Une forte présence médiatique d’expression française est donc indispensable. Cette présence est-elle possible sur l’ensemble du territoire si elle ne se fonde que sur la quête de profit? Absolument pas. Ainsi, seule Radio-Canada peut par exemple produire bulletins de nouvelles et émissions d’information qui exigent un travail de longue haleine, en français, dans l’Ouest canadien, l’Ontario et les provinces de l’Atlantique. Le diffuseur public a ouvert les portes de l’information à des francophones qui autrement se seraient retrouvés dans l’isolement. De toute évidence, la SRC a grandement contribué au développement culturel et au respect du droit à l’information au pays. C’est ce rôle indispensable qui est maintenant en jeu. Gruger dans les ressources de cette institution, c’est rogner plusieurs des grands principes qui ont marqué l’évolution de la démocratie canadienne, soit une démocratie qui s’exprime et se vit dans les deux langues officielles. Des réductions de personnel sont prévues jusqu’en 2020. La ponction serait de 25%. L’information régionale serait touchée, disait la haute direction de la SRC en juin 2014. Y a-t-il espoir de voir un de ces jours quelqu’un renverser la vapeur? Le train des compressions est monté sur les rails en 1984. Il ne les a jamais quittés depuis, peu importe le parti au pouvoir. Thomas Mulcair et Stéphane Dion ont tous deux pris la défense de Radio-Canada au congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec à l’automne 2014. Justin Trudeau vient de faire de même à Toronto dans le cadre de sa tournée électorale. En sera-t-il ainsi après le temps des promesses? Balises SRC coupuresÉlections 2015 Partager Imprimer