7 juin Numéro 4 Une troisième édition pour La trahison REGINA - Les Éditions de la nouvelle plume ont lancé une troisième édition de la pièce La trahison, de Laurier Gareau, à La Cité universitaire...
La FAF ne profitera pas de la majoration de 20 % des subventions aux organismes Pas de financement supplémentaire pour les aînés fransaskois Les organismes fransaskois verront le financement de leur programmation 2018-2019 majoré de 20 % cette année par Patrimoine canadien. La...
Une semaine de films francophones à Saskatoon Le festival CINERGIE populaire auprès des écoles SASKATOON - Si le Festival du film francophone de Saskatoon a toujours le vent dans les voiles, après treize éditions, c’est en grande...
Joe Fafard revisite Van Gogh à Toronto Après dix ans d’absence, le sculpteur canadien de renommée internationale, Joe Fafard, fait son grand retour à Toronto pour...
Célébration des 10 ans de la CAFS Un menu rythmé pour le 9e Gala culturel africain SASKATOON - Près de 300 personnes se sont présentées à ce gala pour célébrer non seulement la culture africaine, mais aussi le 10e anniversaire de...
10 avril 2024 Dominique Liboiron 16944 Chroniques, Aventure et plein air C’est la faute de Wilf Perreault Je me suis trouvé un nouveau passe-temps qui me permet d’être dehors et de faire de la photo : j’explore des ruelles à la recherche de vieilles voitures. En me promenant, je pense souvent au peintre fransaskois Wilf Perreault qui est connu pour les scènes de ruelles de Regina. Originaire d’Albertville, un hameau situé à 30 minutes au nord-est de Prince Albert, Wilf Perreault a grandi à Saskatoon. Son œuvre capte la beauté des quatre saisons et l’ambiance paisible des ruelles. J’aime les ruelles parce qu’elles sont le côté un peu caché d’une communauté. C’est comme si elles m’invitaient à les explorer. On y retrouve souvent des automobiles délaissées. Le soleil, le temps et l’érosion les transforment, mais je ne dirais pas qu’ils les dégradent. Plutôt, ils leur donnent une patine. Je m’intéresse au plein air, aux autos et à la photographie depuis longtemps. J’ai pris conscience de l’art de Wilf Perreault durant mon adolescence. Il a confirmé à mes yeux que la beauté existe même dans les coins délaissés. En plus de son influence, je ressens dernièrement l’influence des réseaux sociaux. J’ai trouvé sur Instagram des photographes qui affichent des images de vieilles autos. Parfois, je me joins à eux et je partage mes clichés. Chacun a son style. Pour ma part, je me concentre sur les petits détails, tels que les emblèmes en chrome et les autocollants. Bien que j’aime découvrir des autos que je n’ai jamais prises en photo, je ne me tanne pas de certaines voitures. Par exemple, il y a une Mercury Meteor de 1960 qui me plaît en raison de son autocollant du centenaire de notre pays. Je me suis rendu à quelques reprises pour la prendre en photo, mais la dernière fois s’est moins bien passée. Avant de prendre la photo, j’ai tenté de mettre un filtre sur ma lentille, mais il est tombé à terre. Étant rond, il a roulé sous la voiture pour ensuite se perdre dans un tas de feuilles sèches. J’étais prêt à me faufiler sous la voiture pour le retrouver. Cependant, les pneus étaient tous dégonflés, alors je n’avais pas assez d’espace. En raison du soleil, le dessous de la voiture était plongé dans l’ombre et je n’arrivais pas à voir le filtre en verre et en métal noir. J’ai dû y retourner en soirée, cette fois équipé d’un râteau et d’une lampe de poche. Je n’arrivais pas à tenir la lampe en même temps que je tassais les feuilles avec le râteau. Heureusement, un couple dans la vingtaine marchait non loin de la voiture et je les ai recrutés pour m’aider. Le jeune homme a tenu la lampe de poche et nous avons tout de suite vu le filtre. J’ai réussi à le tirer vers nous avec le râteau. Pour remercier le jeune homme, j’ai dit à sa blonde qu’il ferait un bon mari. Elle est restée silencieuse. Je ne sais pas comment interpréter son silence, mais j’en ris encore. Partager Imprimer