27 novembre Communautaire Possibilité d'un financement de 125 000$ Un projet de la FPF finaliste du concours iA Groupe financier Le projet « SoliDaires et non SoliTaires » de la Fédération provinciale des Fransaskoises, est finaliste...
La Saskatchewan s’allie avec le Québec pour promouvoir le français Les gouvernements de la Saskatchewan et du Québec ont annoncé la signature d’un accord de coopération et...
La 36e édition du Symposium des parents : un succès L'Association des parents fransaskois a organisé son symposium annuel, le 28 octobre dernier.
Une réalisation du projet Mentorat et visibilité du CCF Exposition La vie fragile SASKATOON - Le Conseil culturel fransaskois (CCF) a développé le projet « Mentorat et visibilité des artistes visuels...
Le Refugee Project : sensibiliser les nouveaux arrivants à la présence francophone Une exposition de témoignages intitulée Refugee Project a été présentée dans le cadre de la Semaine...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21677 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer