28 avril Postsecondaire La Cité Universitaire francophone célèbre ses talents REGINA - L’ambiance était électrique à la Cité universitaire francophone mercredi 12 avril, lors du 5 à 7...
Un film de Benoït Pilon Ce qu'il faut pour vivre (2008) L’histoire se passe en 1952 alors qu'un Inuit nommé Tivii est transporté de L’île de Baffin à un...
Emmanuel Aïto à la direction de la Cité universitaire francophone REGINA - Directeur par intérim de la Cité universitaire francophone depuis août 2016, Emmanuel Aïto a été...
Atlas des oiseaux nicheurs de la Saskatchewan Alors que le printemps s’installe en Saskatchewan, les oiseaux migrateurs commencent à revenir s’installer, ou sont de passage...
Coup d'oeil sur l'histoire des bibliothèques saskatchewannaises Le sort de nos bibliothèques En 1914, une initiative innovatrice a été mise en action par la bibliothèque de l’Assemblée législative:...
7 décembre 2017 Laurent Desrosiers 30989 2017, Société, Histoire et patrimoine, Les timbrés Le centenaire de l’explosion d’Halifax Le timbre commémoratif de l'explosion d'Halifax. C’était le 6 décembre 1917. Les carnages de la guerre 1914-1918 tiraient à leur fin. Ce jour-là, une autre sorte de carnage s’est produit, cette fois loin des champs de bataille européens, en Amérique du Nord, précisément à Halifax. Halifax était une ville d’environ 50 000 de population. Avant la guerre, elle souffrait des effets de la grande Dépression et de la chute de l’économie mondiale. Avec la déclaration de la guerre, elle est devenue une fourmilière d’activité. Le port de mer était le centre de toute cette effervescence. On expédiait vers l’Angleterre et l’Europe des millions de tonnes d’armes et de munitions, de blé, d’aliments de toutes sortes, et tout le nécessaire pour soutenir la guerre. Or, un accident se produisit dans le port. Une collision. Une collision entre deux navires, le Mont Blanc, chargé d’explosifs et le Imo. Pourquoi? Erreur humaine? Manque de manœuvrabilité d’un ou l’autre navire? Étroitesse du chenail d’accès au bassin du port pour ces deux navires gigantesques ? Un peu de tout, sans doute. Des flammèches produites par le bris de ferraille causèrent un incendie de produits très inflammables à bord du Mont Blanc. Un immense nuage de fumée noire attirait les curieux de la ville quand l’explosion se produisit, l’explosion la plus puissante créée par l’homme avant l’explosion atomique d’Hiroshima, en 1945. Les ondes de choc et le tsunami frappèrent Richmond, ce quartier d’Halifax où se trouvaient écoles, hôpitaux, églises, usines et résidences. La déflagration laissa près de 2 000 morts et plus de 9 000 estropiés. Richmond fut complètement rasé. Le choc fit éclater des fenêtres à Truro, 100 km plus loin. Le timbre pour commémorer cette tragédie a été émis le 8 novembre, soit un mois avant son centenaire. Les artistes du timbre ont combiné des illustrations du port d’Halifax et la page couverture du journal Halifax Herald au lendemain de l’explosion. C’est un timbre carré de 32 mm x 32 mm de valeur permanente. Postes Canada a imprimé en 4 couleurs 140 000 livrets de 10 timbres chacun. Partager Imprimer