30 mars Arts et culture Le Canada c'est moi: escale a North Battleford NORTH BATTLEFORD - Dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire du Canada, l’Association des parents fransaskois...
Entre musique, danses et contes Rencontre avec Roger Dallaire et Daniel Gervais PRINCE ALBERT - Recevoir Roger Dallaire, c’est comme recevoir un ami d’enfance que nous prenons toujours plaisir à ...
Il y a 400 ans: le premier agriculteur de Nouvelle-France il y a 400 ans, un couple arrivait dans la vallée du St-Laurent. On leur doit leur amour de ce pays, leur persévérance, leur...
Une production communautaire de La Troupe du Jour Bousille et les justes : un voyage hardi dans le passé Ian C. Nelson partage ses impressions de la production communautaire de La Troupe du Jour.
Voyageur et communicateur À la rencontre de Dominique Liboiron Également chroniqueur pour l'Eau vive, Dominique a été mandaté pour faire une présentation le 15 mars 2017 au...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21568 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer