14 février Théâtre Oskana Un programme double pour débuter la saison 2017 Tremblay et Barbeau au Théâtre Oskana Le Théâtre Oskana présentait, du 19 au 22 janvier dernier, Surprise! Surprise! de Michel Tremblay et Manon Lastcall de Jean...
PayPal gèle le compte d'un organisme canadien de médias à cause du mot "Syrie" Une dérive inquiétante de Paypal Le service de paiement en ligne PayPal a gelé le compte d'une organisation nationale de journaux canadiens lorsqu'un hebdomadaire...
La Troupe du Jour présente Bousille et les justes Pour sa pièce communautaire de la saison 2016-2017, La Troupe du Jour présente une pièce majeure de la dramaturgie...
Les archives de l’Eau vive maintenant sur le Web Depuis sa création, en 1971, le journal l’Eau vive a consigné dans ses pages de nombreux moments de l’histoire...
Après plus de 100 ans d'absence Les bisons de retour dans le parc national Banff Les bisons paissent de nouveau sur les versants est isolés du parc national Banff après une absence de plus d'un siècle.
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21568 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer