10 novembre Aventure et plein air L’automne : le meilleur temps de l’année pour les couchers du soleil Les couchers du soleil sont comme nos empreintes digitales – il n’y en a pas deux qui se ressemblent. Bien que les composantes soient...
Le « mieux-être » au cœur du Rendez-vous fransaskois 2016 SASKATOON - C’est sous le thème du « mieux être personnel et communautaire » que s’est...
Le Campus Saint-Jean honore un de ses anciens étudiants Laurier Gareau reçoit le Prix d’honneur Saint-Jean SASKATOON - Le 5 novembre dernier, à l’occasion du Rendez-vous fransaskois qui se tenait à Saskatoon, le doyen du Campus...
Anne Leis reçue au sein de la Compagnie des Cent-Associés francophones La Dre Anne Leis, de Saskatoon, a été reçue au sein de la Compagnie des Cent-Associés francophones. Elle a...
Et les récipiendaires sont... Le Gala de La Fransasque 2016 Le gala du samedi soir au Rendez-vous fransaskois a été l’occasion de remettre les traditionnels prix La Fransasque pour...
26 novembre 2023 Gilbert Troutet 5164 Horizons - Chronique littéraire Terre promise « Quand le dernier vieux loup hurlera son ultime prière au ciel, nous entendrons pour une dernière fois la note aiguë de l’âme sacrée de bois. » (Serge Bouchard) Au commencement était le nord Le nord de ce pays où le ciel s’éternise où les aurores dansent la nuit La forêt déployait son manteau d’épinettes jusqu’aux franges de la toundra Les rivières roulaient des eaux écumeuses limpides Là naissait le saumon Des chapelets de lacs turquoise émeraude S’égrenaient à la file indienne Au commencement était la vie Des hordes de caribous arpentaient la plaine Aux premières gelées De grands vols de bernaches pointaient vers le sud faisant halte parfois sur les îles De loin en loin Un filet de fumée s’élevait de quelques tipis Sont venus les coureurs-de-bois les chercheurs d’or les marchands de sables mouvants Sous leurs pieds Une terre noire comme l’asphalte de leurs rues Ils ont creusé l’idée mine de rien Bûché le bois Chassé l’Indien Sont revenus les dinosaures Qu’on croyait disparus depuis la nuit des temps Métal hurlant Monstres d’acier Les pattes dans la fange La tête ailleurs à Montréal ou Calgary Et voici la terre promise celle qui livre tout son suc Après nous le désert La table est mise Mais le couvert reviendra-t-il jamais? Je n’aurai plus pour toi un lac ni forêt millénaire ni rivière à saumon ni orignal ni caribou Les oiseaux de passage Feront un grand détour par les contrées sauvages s’il en reste Alors nous nous dirons incrédules et contrits que nous avons perdu le nord Partager Imprimer