20 juillet Société Des grêlons de la taille de balles de tennis sur la Saskatchewan Le ciel de la Saskatchewan offre des spectacles fascinants mais parfois inquiétants. Le mardi 19 juillet, un système plutôt...
De poussière et de vent: une oeuvre historico-fictive du dramaturge et... Lancement d'un premier roman pour Laurier Gareau Saskatoon - C’est le 2 juillet dernier, au Festival de la Fête fransaskoise, qu'a eu lieu le lancement du premier roman de...
Étienne Fletcher a le vent des Prairies dans les voiles Après avoir triomphé, en 2015, à Nouvelle Scène puis au Chant’Ouest, Étienne Fletcher se dirigera vers le...
Un collectif de parents fransaskois lance un appel à l'unité Le Collectif des parents inquiets et préoccupé a émis un communiqué qui fait appel à l'unité pour lutter...
Une refonte des statuts pour donner une meilleure représentation régionale Report de l'Assemblée annuelle de l'AJF « On veut assurer la meilleure représentation possible sur notre CA de la communauté et de ses besoins » -...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21498 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer