14 juillet Aventure et plein air Des coins à découvrir en français dans le Sud de la Saskatchewan Avez-vous songé à des vacances d’été en français? Croyez-le ou pas, mais c’est possible de...
Bernard Roy sera le prochain directeur des études Les écoles fransaskois ont deux codirecteurs Malgré une certaine grogne au sein d’un groupe de parents fransaskois face à sa réembauche par le Conseil des...
Le CSF parle de transparence et de rétablir la confiance des parents Lettre des parents: Bernard Roy doit démissioner Nous demandons la démission de M Roy. C’est la chose morale et honorable à faire. Les parents doivent participer aux...
L’école francophone et les Néo-Canadiens De plus en plus, on voit l'immigration francophone comme le moyen de changer le cours de l’histoire qui voudrait que la langue...
Portrait d'un homme passionné Denis Desgagné, en première ligne contre l'isolement identitaire Le parcours de M. Desgagné débute en Outaouais, au Québec. Il se souvient qu'enfant, lorsque les balades en voiture avec son père les...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21504 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer