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Rencontre avec Yvan Lebel Un ancien président du CSF se prononce « Est-ce qu’on pense à nos jeunes dans tout ça ? » C’est le cri du cœur d’Yvan...
Coup d'oeil sur la programmation Cinergie 2016 : tout le monde y trouvera son compte ! Coup d'oeil sur les films qui seront projetés au Festival Cinergie 2016 à Saskatoon.
Cinq jours de cinéma en français à Saskatoon Lancement de la programmation du festival Cinergie SASKATOON - Le Festival CINERGIE prendra l’affiche du 3 au 7 mai 2016 au cinéma Roxy Theatre sur la 20ème avenue à...
Dur lendemain de veille au NPD Le 10 avril dernier, le NPD a, pour la première fois de son histoire, montré la porte à son chef.
26 novembre 2015 Jean-Pierre Picard 35969 2015, Opinion, Société, Guerre et enjeux militaires Des Paris partout sur la planète Les marchands d'armes font des affaires d'or Paris Photo by DAVID ILIFF. License: CC-BY-SA 3.0 Pendant quelques heures Paris a subi un échantillon de la folie meurtrière qui secoue trop régulièrement de nombreuses villes dans le monde alors que des terroristes ont causé la mort de 130 personnes. Au même moment, Beyrouth pleurait ses 43 morts dans un attentat suicide. En Syrie, ces scènes sont quotidiennes. On y compte 250 000 victimes depuis 4 ans, la majorité des civils, femmes et enfants inclus. Au-delà de ces horreurs, il y en a qui se réjouissent. Les marchands d'armes font des affaires d'or avec les conflits. L'industrie militaire française a vendu pour 3 milliards $US d'armes à l'Arabie Saoudite. L'aventure militaire étatsunienne en Irak est estimée à 1.1 trillions$. Entre 2004 et 2011, les sociétés d'armement canadiennes ont vendu 8,29 milliards de dollars en armes aux "pays en voie de développement". Une heure de vol d’un CF-18 canadien coûte 250 000$. Faites le calcul… En 2013, les dépenses militaires dans le monde se sont faites au rythme de 3,3 millions $ par minute (ou 55 000$ par seconde). Ceci étant dit, on ne peut ignorer qu’il y a en ce moment des situations qui exigent une action militaire. Mais il ne faudrait surtout toujours répéter les mêmes erreurs comme en Afghanistan dans les années 70. À l’époque, des articles de journaux vantaient Oussama Ben Laden et ses hommes entraînés par la CIA pour foutre le bordel chez les occupants russes. Une fois les Russes sortis de là, on a tourné le dos à ce pays pour le laisser dans sa misère. Ben Laden avait là un terreau fertile pour une mobilisation autour d’Al Qaida. Quelques millions investis dans l’éducation et l’économie, comme le réclamait le sénateur américain Charlie Wilson, auraient permis d’économiser des milliards une génération plus tard pour réparer les pots cassés et le World Trade Centre serait peut-être encore debout. Et l’histoire s’est répétée en Irak en pire. Le coup de force des militaires occidentaux dans ce pays a déstabilisé la région en entier et permis la création de Daesh (Était islamique). En prime, les Américains ont laissé derrière eux de l’équipement utilisé maintenant par ces coupeurs de têtes. Le vrai travail commence une fois que l’on veut retirer les soldats d’une région. Qu’on se souvienne de l’expérience européenne. Après la première guerre mondiale, les accords de paix avaient laissé l’Allemagne humiliée et exsangue économiquement. Hitler n’a eu aucun problème à se faire entendre par la génération suivante d’Allemands. Après la deuxième guerre mondiale, la leçon avait porté fruit et les vainqueurs ont aidé l’Allemagne et le Japon à se reconstruire. D’ennemis, ils sont devenus partenaires. Il me semble qu’avec 3,3 millions par minute on pourrait régler bien des problèmes. Construire la paix est un bien meilleur investissement que la guerre… Sauf pour les marchands d’armes. Partager Imprimer