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David Baudemont sélectionné pour faire partie de la délégation La francophonie pancanadienne au Carrefour international de théâtre de Québec Des artistes de Saskatchewan, d’Ontario et d’Acadie sont invités à participer, du 28 au 31 mai, au Carrefour...
Rencontre avec la monitrice de langue Éliane Garcia Concours Flash ton école: prix Coup de coeur des RVF à l'École Valois PRINCE ALBERT - L'école Valois a remporté la deuxième place du concours Flash ton école en se méritant le prix...
Rencontres des candidats à Gravelbourg Dans le cadre d’une tradition de longue date, l’Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg (ACFG) a organisé des...
Conférence de Zachary à la Cité universitaire francophone Le francophone de la Louisiane : une construction identitaire inclusive Une certaine mythologie s’est développée entre les Acadiens depuis la déportation de 1755.
13 novembre 2014 Société Historique de la Saskatchewan 32444 2014, Société, Guerre et enjeux militaires « C'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant » Roland Dorgelès (1885-1973), Les Croix de bois (1919) Quelques anecdotes sur la guerre de 14-18 Tous connaissent la Première Guerre mondiale. À chaque année, on fait honneur aux millions de soldats de toutes origines qui ont sacrifié leur vie au nom de la liberté et de la patrie, quelle qu’elle soit. Et avant leur destin tragique, on parle souvent des conditions abominables dans lesquelles ils ont vécu dans les tranchées, sous la pluie de bombes qui berce la vie de son chant de danger et de mort imminente. Pour les soldats alliés, dont les soldats canadiens font partie, le temps est réparti entre plusieurs jours au front et quelques jours de repos lorsque la relève arrive. Alors que le front est un enfer, les jours de repos ont l’allure d’une fête où le soldat est aux petits soins. La revue des queues Oui, vous avez bien lu! Quand le soldat laisse le front, voilà plusieurs semaines qu’il se débarbouille dans des trous boueux d’obus et qu’il porte les mêmes vêtements. Les jours de repos signifient : se doucher, se raser, faire sa lessive, dormir et se faire épouiller. La « revue des queues » est ce moment tant attendu où le soldat peut se débarrasser de la vermine grâce aux soins d’un épouilleur professionnel. Bien entendu, tout le corps y passe! Pour rassurer les soldats, on raconte que les poux français sont plus fins que les grossiers poux puants allemands. Photo: Musée canadien de la guerre Poilu’s Park Le poilu, c’est le soldat français, surnommé ainsi parce qu’il a rarement l’occasion de se raser. Dès 1915, un véritable parc d’attraction est organisé pour distraire le soldat au repos. Séances musicales, natation, combats de boxe, courses à pied, à vélo ou à cheval, parties de soccer... et même un Poilu’s music hall! Pour les Américains et les Canadiens, c’est le YMCA qui a la charge d’amuser les soldats, grâce à des activités sportives qui gardent les militaires en forme. Théâtre dans les tranchées Pour ajouter au divertissement, des pièces de théâtre sont présentées par des vedettes comme Sarah Bernard ou par des soldats. Même les obus ennemis qui éclatent à proximité ne réussissent plus à détourner l’attention du public, qui parfois s’émoustillent devant des travesties évidentes. Avec tous ces soins et divertissements, l’arrière, ceux qui ne se battent pas, comprennent mal les soldats. Ils ne voient que fainéantise et aimeraient bien que l’armée porte l’attaque qui mettrait fin à la guerre. Alors que certains meurent sur le front, d’autres s’amusent gaiement. Mais ces hommes ont frôlé la mort hier et mourront peut-être demain. Qui peut leur reprocher de vouloir fuir l’enfer de la guerre, ne serait-ce qu’une journée? Pour faire tenir un moral déjà anéanti par la mort et le danger constant, il faut garder l’esprit du soldat occupé. Photo: Musée canadien de la guerre Balises SHS guerreJour du souvenir Partager Imprimer