17 septembre Autochtones / Métis Les Cris d'Onion Lake demandent l'aide des Nations-Unies ONION LAKE - Une Première Nation qui conteste la loi fédérale exigeant des gouvernements autochtones qu'ils dévoilent...
Le théâtre fransaskois vu par David Granger Avant de s’envoler pour la 6e édition de la biennale Zones théâtrales à Ottawa, l’auteur, comédien...
30e saison de La Troupe du Jour : entre tradition et audace SASKATOON - Dans la force de l’art. C’est avec ce slogan que La Troupe du Jour célèbre cette année 30 ans de...
Une centaine de participants pour lancer la nouvelle saison Le 5 à 7 de la rentrée de l'ACFR REGINA - L’Association canadienne-française de Regina (ACFR) a lancé sa nouvelle saison par un premier 5 à 7 le...
Rencontre avec Denis Rouleau La Troupe du Jour Dans la force de l’art La Troupe du Jour (LTDJ) fête ses 30 ans. Quand on entre dans la trentaine, on aime à dire qu’on est dans la force de...
26 novembre 2023 Gilbert Troutet 5037 Horizons - Chronique littéraire Terre promise « Quand le dernier vieux loup hurlera son ultime prière au ciel, nous entendrons pour une dernière fois la note aiguë de l’âme sacrée de bois. » (Serge Bouchard) Au commencement était le nord Le nord de ce pays où le ciel s’éternise où les aurores dansent la nuit La forêt déployait son manteau d’épinettes jusqu’aux franges de la toundra Les rivières roulaient des eaux écumeuses limpides Là naissait le saumon Des chapelets de lacs turquoise émeraude S’égrenaient à la file indienne Au commencement était la vie Des hordes de caribous arpentaient la plaine Aux premières gelées De grands vols de bernaches pointaient vers le sud faisant halte parfois sur les îles De loin en loin Un filet de fumée s’élevait de quelques tipis Sont venus les coureurs-de-bois les chercheurs d’or les marchands de sables mouvants Sous leurs pieds Une terre noire comme l’asphalte de leurs rues Ils ont creusé l’idée mine de rien Bûché le bois Chassé l’Indien Sont revenus les dinosaures Qu’on croyait disparus depuis la nuit des temps Métal hurlant Monstres d’acier Les pattes dans la fange La tête ailleurs à Montréal ou Calgary Et voici la terre promise celle qui livre tout son suc Après nous le désert La table est mise Mais le couvert reviendra-t-il jamais? Je n’aurai plus pour toi un lac ni forêt millénaire ni rivière à saumon ni orignal ni caribou Les oiseaux de passage Feront un grand détour par les contrées sauvages s’il en reste Alors nous nous dirons incrédules et contrits que nous avons perdu le nord Partager Imprimer