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Les Fransaskois à mi-chemin de quoi ?

Le Plan de développement global, cinq ans après. Les chiffres n’ont pas de quoi déprimer finalement. Même si une partie de la communauté a poussé un ouf de soulagement au sortir de la décennie Harper, les statistiques dévoilées par le PDG ce week-end peuvent rendre optimiste.

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Sommes-nous tous dans la neurodiversité ?
Elyse Proulx-Cullen 1266

Sommes-nous tous dans la neurodiversité ?

Oui ! Nous faisons bel et bien tous partie de la neurodiversité, un terme de plus en plus utilisé dans le langage populaire pour désigner l’ensemble de la diversité humaine neurologique ou bien l’ensemble de tous les cerveaux humains. 

À titre comparatif, la biodiversité « désigne l’ensemble des êtres vivants et des écosystèmes » selon l’Office français de la biodiversité. 
Utilisé pour désigner des personnes dont le cerveau fonctionne différemment, telles que des personnes autistes, ayant le TDAH, dyslexiques, etc., le terme neurodiversité est interchangé à tort avec le terme neurodivergent.

Le terme neurodivergent représente des personnes dont le fonctionnement du cerveau diverge de la majorité. Toutefois, ce mot est de nature exclusive car il se rapporte à la majorité neuronormative, c’est-à-dire, ce qui est considéré comme typique. 

Ainsi, nous faisons tous partie de la neurodiversité, mais nous ne sommes pas tous neurodivergents.

Il existe aussi le terme neuro-atypique et le terme neurominorité. Malheureusement, il n’existe pas encore de terme universel qui n’exclue personne et qui vise la neuro-inclusion. 
Selon le Collectif de l’autisme de l’Université du Québec à Montréal, « de manière générale, la communauté autiste revendique un langage axé sur l’identité, qui conçoit l’autisme comme une source positive d’identité ».

Alors, comment s’adresser à une personne au profil neurologique différent du nôtre ?

Elyse Proulx-Cullen

Elyse Proulx-Cullen

Elyse Proulx-Cullen est candidate au doctorat en sciences de la santé à l’Université de la Saskatchewan. Sa recherche est centrée sur la neurodiversité, la neurodivergence, la douance et la double exceptionnalité. Crédit : Courtoisie

Tout d’abord, à moins qu’une personne ne nous signifie que nous sommes différents d’elle, ce n’est pas à nous d’en juger ! 

Ensuite, c’est aux gens de décider comment ils souhaitent qu’on s’adresse à eux. En cas de doute, demandez sa préférence à votre interlocuteur. 

La compréhension de cette terminologie et de ces règles est importante afin de développer des rapports de confiance et de respect avec les personnes que l’on côtoie.

Cette nouvelle chronique abordera des sujets en lien avec différents profils neurologiques, comme le Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), la dyslexie, le Trouble du spectre autistique (TSA), la douance, ou encore la dyscalculie. 

Par l’entremise des questions que vous nous envoyez, nous tenterons de déconstruire les mythes et idées préconçues. 

Ainsi, nous vous invitons à envoyer vos questions à cette adresse courriel : elyseproulx@hotmail.com

Vos données personnelles resteront confidentielles, seulement votre question sera publiée.

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