Santé 26 juin 2015 Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent Acquérir la compétence culturelle pour gérer le choc des cultures et des barrières de la langue Quand la santé, la culture et la langue s’entrecroisent : mieux comprendre les immigrants et leurs besoins. C’est à cet exercice que se sont livrés une quinzaine de participants lors d’un atelier sur la compétence culturelle organisé à Regina le 19 juin 2015.
25 juin Immigration Un outil de promotion socioculturelle pour nos communautés Le Festival culinaire africain de Regina REGINA - Le Festival culinaire africain a accueilli près de 400 personnes qui ont goûté aux riches et fines saveurs africaines...
À North Battleford on se parle, s’écoute et choisit : c’est soir d'AGA ! North Battleford - C’était soir de l’Assemblée générale annuelle du Centre francophone des...
Les aînés fransaskois préoccupés par l’incertitude financière et les soins à... Bilan d’un sondage de la FAF auprès des aînés Les gens veulent vieillir chez-eux. D'où l'importance d'un système de communication fiable et des soins à domicile...
Le club de l’Age d’Or de Saskatoon en visite à Bellevue BELLEVUE - Le 17 juin dernier, les membres du Club de l’Age d’Or de la paroisse des Saints-Martyrs-Canadiens, pour leur...
Des réfugiés de 1980 en visite à Saint-Brieux SAINT-BRIEUX - Trente-cinq ans se sont écoulés depuis qu'une famille d'origine chinoise habitant le Vietnam a quitté ce...
7 juillet 2019 Réjean Paulin 26575 2019, Opinion, Francophonie, Réjean Paulin Dialogue de sourds entre le Québec et la francophonie canadienne? Devant, au loin, les Laurentides découpent l’horizon au bout de la nappe bleue du Saint-Laurent. Elles y dessinent la Côte-Nord de leurs sombres et diffuses rondeurs. Derrière sur la rive sud, les Appalaches laissent débouler leurs épinettes vers ce cours d’eau grand comme la mer. C’est la vallée du Saint-Laurent que la patience du temps a mis des millions d’années à creuser. C’est ainsi que se présente ce fleuve hors proportion, vu de ses berges à La Pocatière près de Rivière-du-Loup. On imagine facilement le passage de ces bateaux aux voiles carrées menés par Samuel de Champlain quand il allait graver l’empreinte de la France sur le majestueux cap où le château Frontenac culmine aujourd’hui. Ce fleuve a nourri la francité canadienne. Il y a mêlé ses eaux françaises à celles de l’Acadie et les a fait couler ailleurs sur tout le territoire canadien. Cette œuvre séculaire va donner lieu à un évènement d’envergure l’année prochaine à Québec. La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) et le Québec vont tenir conjointement le Sommet sur le rapprochement des francophonies canadiennes. Existe-t-il vraiment une francophonie unifiée, où flottent côte à côte le fleurdelysé et tous les drapeaux qui symbolisent la présence française au Canada ? Il n’est pas facile de répondre à cette question. À chacun ses cailloux Reculons à 1974. C’était l’année de la Superfrancofête à Québec. La francophonie du monde entier y participait. Pour l’occasion, on avait délégué de jeunes francophones des dix provinces canadiennes. J’ai eu le privilège d’être parmi eux. On avait improvisé une petite pièce pour illustrer la vie dans nos écoles. Neuf de ces scénarios évoquaient la condition des minoritaires. Les délégués québécois ne se sont pas reconnus dans ce jeu. Le groupe s’est scindé : Québécois d’un côté et minorités de l’autre. Nous affichions nos différences alors que l’on célébrait notre culture française planétaire dans les rues de la Vieille Capitale, foyer de la vie française en Amérique. Le Québécois a traversé sa Révolution tranquille en redéfinissant sa société. Le minoritaire, ce cousin que le temps a éloigné, s’est fait résistant contre la domination de l’anglais. Il ne peut pas modeler l’état à son image comme le Québécois peut le faire. Il partage son pays avec beaucoup trop de monde. La question de la souveraineté lui fait craindre l’isolement. Il se voit noyé dans la mer anglophone qui résulterait de l’indépendance du Québec. On veut tous faire vivre le français de ce côté-ci de l’Atlantique. On s’entend là-dessus. Mais pour le reste, il arrive que ce soit à chacun son halage et ses cailloux. Ce sommet alimentera peut-être la pensée d’un Québec foyer de la francophonie, une idée qui est un baume au cœur quand on mène une lutte quotidienne pour préserver sa langue. J’écris ces dernières lignes attablé à une terrasse sur la rue du Petit Champlain dans le Vieux… C’est bourré de touristes anglophones. La serveuse m’a accueilli en anglais en s’excusant aussitôt de sa méprise. Pas la peine, lui ai-je répondu. Il est normal d’agir en bon hôte envers ses visiteurs. Mais quand même. Qu’il nous serait agréable de recevoir de tels égards dans le reste du Canada ! Le hasard fait parfois bien les choses. Je me suis stationné sur Ste-Ursule, cette rue en pente entre les portes Saint-Louis et Saint-Jean, juste devant le 43. Et devinez quoi… C’est un hôtel qui se présente comme La maison acadienne. Le préposé à l’accueil était d’origine africaine. Le français en Amérique déborde des frontières québécoises et se nourrit d’un sol qui couvre le monde entier… Et puis je me suis mis à penser à la grande Gabrielle Roy, Franco-Manitobaine, qui a vécu dans l’ile d’Orléans, terre de prédilection du grand Félix. Il y a moyen de se tenir ensemble. Décidément… Partager Imprimer