Éducation 16 juin 2015 De plus en plus d'élèves font l'école à la maison depuis 5 ans TORONTO - Les familles qui choisissent de faire l'éducation de leurs enfants à domicile sont de plus en plus nombreuses, indique une étude de l'Institut Fraser.
16 juin Politique Harper reconnaît que son gouvernement a encouragé la GRC à détruire des données OTTAWA - Le premier ministre Stephen Harper a reconnu que son gouvernement avait exercé des pressions sur la GRC afin qu'elle...
Une première édition couronnée de succès! Tournoi de golf 2015 du CCS C’est à Manitou Beach que se sont déplacées près d’une trentaine de personnes afin de participer au tout...
Visite guidée avec François Gervais L’espace francophone de la bibliothèque J.M. Cuelenaere PRINCE ALBERT - On n'imagine pas forcément que dans une bibliothèque de la Saskatchewan on puisse trouver tout un secteur mettant...
Un projet phare pour les communautés francophones Un Réseau d’accompagnateurs francophones en santé en Saskatchewan Que faire face à une offre limitée, inadaptée ou totalement absente de services de santé en français en...
Une pièce innovante présentée par les élèves du Pavillon Gustave Dubois Le blogue chanté du Dr Horrible SASKATOON -Pour les élèves de l’École canadienne-française secondaire, la fin de l'année scolaire...
13 novembre 2014 Société Historique de la Saskatchewan 32343 2014, Société, Guerre et enjeux militaires « C'est une victoire, parce que j'en suis sorti vivant » Roland Dorgelès (1885-1973), Les Croix de bois (1919) Quelques anecdotes sur la guerre de 14-18 Tous connaissent la Première Guerre mondiale. À chaque année, on fait honneur aux millions de soldats de toutes origines qui ont sacrifié leur vie au nom de la liberté et de la patrie, quelle qu’elle soit. Et avant leur destin tragique, on parle souvent des conditions abominables dans lesquelles ils ont vécu dans les tranchées, sous la pluie de bombes qui berce la vie de son chant de danger et de mort imminente. Pour les soldats alliés, dont les soldats canadiens font partie, le temps est réparti entre plusieurs jours au front et quelques jours de repos lorsque la relève arrive. Alors que le front est un enfer, les jours de repos ont l’allure d’une fête où le soldat est aux petits soins. La revue des queues Oui, vous avez bien lu! Quand le soldat laisse le front, voilà plusieurs semaines qu’il se débarbouille dans des trous boueux d’obus et qu’il porte les mêmes vêtements. Les jours de repos signifient : se doucher, se raser, faire sa lessive, dormir et se faire épouiller. La « revue des queues » est ce moment tant attendu où le soldat peut se débarrasser de la vermine grâce aux soins d’un épouilleur professionnel. Bien entendu, tout le corps y passe! Pour rassurer les soldats, on raconte que les poux français sont plus fins que les grossiers poux puants allemands. Photo: Musée canadien de la guerre Poilu’s Park Le poilu, c’est le soldat français, surnommé ainsi parce qu’il a rarement l’occasion de se raser. Dès 1915, un véritable parc d’attraction est organisé pour distraire le soldat au repos. Séances musicales, natation, combats de boxe, courses à pied, à vélo ou à cheval, parties de soccer... et même un Poilu’s music hall! Pour les Américains et les Canadiens, c’est le YMCA qui a la charge d’amuser les soldats, grâce à des activités sportives qui gardent les militaires en forme. Théâtre dans les tranchées Pour ajouter au divertissement, des pièces de théâtre sont présentées par des vedettes comme Sarah Bernard ou par des soldats. Même les obus ennemis qui éclatent à proximité ne réussissent plus à détourner l’attention du public, qui parfois s’émoustillent devant des travesties évidentes. Avec tous ces soins et divertissements, l’arrière, ceux qui ne se battent pas, comprennent mal les soldats. Ils ne voient que fainéantise et aimeraient bien que l’armée porte l’attaque qui mettrait fin à la guerre. Alors que certains meurent sur le front, d’autres s’amusent gaiement. Mais ces hommes ont frôlé la mort hier et mourront peut-être demain. Qui peut leur reprocher de vouloir fuir l’enfer de la guerre, ne serait-ce qu’une journée? Pour faire tenir un moral déjà anéanti par la mort et le danger constant, il faut garder l’esprit du soldat occupé. Photo: Musée canadien de la guerre Balises SHS guerreJour du souvenir Partager Imprimer