Politique 9 mai 2015 L'élection albertaine suivie avec intérêt aux États Unis WASHINGTON _ Les élections provinciales du Canada sont rarement suivies avec intérêt par les Américains. Or, les élections albertaines de mardi ont attiré leur attention, cette fois-ci en raison de ses conséquences sur l'un des projets d'oléoducs les plus controversés de leur histoire: Keystone XL.
8 mai Écoles fransaskoises “Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le... Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de...
Une soirée avec du Terroir en masse! En route vers l’authenticité locale ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
Il y avait de quoi mettre « la santé dans son assiette ». Une deuxième Fête des semences réussie à Zenon Park ZENON PARK - C’est avec ardeur que le Comité de bien-être communautaire (CBEC), appuyé de l’Association...
« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » -... Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du...
La liberté de se révéler tels que nous sommes FM Youth de Stéphane Oystryk Charlotte (Marie-Ève Laflèche) - « One day, the only French thing that’ll be left in St. B, ça va être les...
18 février 2019 Frédéric Frédéric Dupré 35885 Archives, 2019, Organisme, CAFS - Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan, Communautaire, Immigration Un mois de célébration, dix ans pour la CAFS Entrevue avec la présidente, Céline Moukoumi Céline Moukoumi Madame Moukoumi vit en Saskatchewan depuis onze ans. Elle est arrivée directement de France où elle vivait et travaillait pour un cabinet d’experts-comptables. Lorsque son mari a obtenu un poste à l’Université de la Saskatchewan, ils ont décidé de venir s’installer à Saskatoon. Elle travaille depuis dix ans pour une entreprise de transport à titre de directrice des opérations d’affaires. Elle est présidente de la CAFS depuis juin 2017. Photo : capture d'écran En Saskatchewan, une association représente les Africains francophones. La Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan (CAFS) propose une programmation d’activités diverses pour le mois de février. L’Eau vive en a discuté avec la présidente de l’association, madame Céline Moukoumi. Madame Moukoumi vit en Saskatchewan depuis onze ans. Elle est arrivée directement de France où elle vivait et travaillait pour un cabinet d’experts-comptables. Lorsque son mari a obtenu un poste à l’Université de la Saskatchewan, ils ont décidé de venir s’installer à Saskatoon. Elle travaille depuis dix ans pour une entreprise de transport à titre de directrice des opérations d’affaires. Elle est présidente de la CAFS depuis juin 2017. EV : Qu’est-ce que la CAFS souhaite réaliser par son programme d’activités pour le Mois de l’histoire des Moirs ? CM : Nous cherchons, de manière générale, à mettre en valeur les contributions des personnes d’origine africaine à la société canadienne. Lors de notre cérémonie d’ouverture, le 2 février à Saskatoon, nous avons eu un débat sur la migration noire, dont les défis, les apports et les perspectives. Nous avons eu un panel de trois professeurs soit Wilfrid Denis, Ali Toté et Jérôme Melançon. Le deuxième volet, que nous aimons mettre en avant, c’est la contribution de la communauté africaine ici en Saskatchewan, au sein de notre société de manière générale. Un des événements qui fera davantage la lumière sur ce volet, c’est la célébration de nos 10 ans qui aura lieu le 23 février prochain à Regina. Il y a eu une grande consultation au sein de notre communauté l’an dernier. C’est lors de la conférence d’ouverture de cette soirée que les résultats de ces consultations seront présentés. Ceci permettra aussi de mettre en perspective les avancées que la CAFS a faites. À Gravelbourg, à la fin du mois, nous organiserons la projection du film : « Les figures de l’ombre ». C’est un film qui met de l’avant la contribution des femmes noires dans les années soixante aux États-Unis. C’est important pour nous de montrer des modèles. C’est très important pour nos jeunes d’avoir et de mettre de l’avant des modèles de réussite et d’implication des Africains dans la société canadienne. EV : La CAFS fait beaucoup d’efforts pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants africains. Quels sont les défis récurrents auxquels font face ces gens? CM : Un qui nous touche beaucoup, c’est un défi un peu similaire à celui que les communautés autochtones ont pu vivre. C’est le défi de l’assimilation. Quand on parle d’intégration, on ne peut pas aller jusqu’à l’assimilation. Il y a tout un travail de partage culturel qui doit être mis à l’avant. Les peuples d’ascendance africaine ont commencé à être connus en Saskatchewan depuis les quinze dernières années. Le visage de la communauté change et la construction de son identitaire change aussi. En tant que mère, pour mes deux garçons, c’est très important qu’ils connaissent la culture canadienne, les valeurs fransaskoises, mais aussi la culture d’origine de leur papa et de leur maman. Il y a tout un travail à faire à ce sujet-là. Il y a quinze ans, quand on parlait de la communauté fransaskoise, on n’imaginait même pas la composante africaine dans la francophonie parce qu’elle était absente du paysage. Désormais, il y a un travail à faire à ce propos, pour que la Fransaskoisie intègre cela. Je dois donner un exemple d’assimilation, pour l’instant, aucun programme scolaire n’intègre de composante africaine. C’est un exemple qui parle. Je ne suis pas certaine des statistiques, mais les nouveaux arrivants africains composent certainement près de 40 % de [la population de] nos écoles, mais les programmes ne reflètent pas du tout cette évolution culturelle. Partager Imprimer