Politique 9 mai 2015 L'élection albertaine suivie avec intérêt aux États Unis WASHINGTON _ Les élections provinciales du Canada sont rarement suivies avec intérêt par les Américains. Or, les élections albertaines de mardi ont attiré leur attention, cette fois-ci en raison de ses conséquences sur l'un des projets d'oléoducs les plus controversés de leur histoire: Keystone XL.
8 mai Écoles fransaskoises “Les conditions gagnantes ne sont pas encore en place afin d'assurer le... Le CSF prolonge le mandat de Donald Michaud à la Direction de l’éducation du CÉF Le président du Conseil scolaire fransaskois (CSF), André Denis, a annoncé le prolongement du mandat de l'actuel Directeur de...
Une soirée avec du Terroir en masse! En route vers l’authenticité locale ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
Il y avait de quoi mettre « la santé dans son assiette ». Une deuxième Fête des semences réussie à Zenon Park ZENON PARK - C’est avec ardeur que le Comité de bien-être communautaire (CBEC), appuyé de l’Association...
« Nos écoles devraient faire plus de place à la littérature fransaskoise » -... Laurier Gareau récompensé par le Saskatchewan Book Awards Monsieur Gareau aimerait voir la littérature fransaskoise intégrée dans les programmes d’enseignement du...
La liberté de se révéler tels que nous sommes FM Youth de Stéphane Oystryk Charlotte (Marie-Ève Laflèche) - « One day, the only French thing that’ll be left in St. B, ça va être les...
25 novembre 2019 Michel Vézina 23218 Société, Guerre et enjeux militaires, En quelques mots Jour du souvenir : le grand rapatriement Une fois la guerre terminée, il a fallu une armada de paquebots pour rappatrier les soldats Le bateau hôpital Lady Nelson Bateau construit en 1928 et converti en bateau hôpital en 1943. Il a servi a rappatriment d'environ 25 000 soldats canadiens blessés pendant la seconde Guerre mondiale. Photo : Wikipedia Le mois de novembre offre l’occasion de se souvenir de ceux tombés au combat. Les cérémonies qui ont lieu le 11 novembre sont toujours d’une grande émotion, que l’on soit sur place ou qu’on les suive sur les divers médias. La contribution du Canada lors de la Deuxième Guerre mondiale a été d’environ 1 159 000 Canadiens et Terre-Neuviens. 44 090 d’entre eux ont été tués dans ce conflit. 55 000 furent blessés. Dans ma famille et celle de mon épouse, plusieurs oncles et tantes se sont enrôlés. Je ne me souviens pas qu’aucun d’entre eux n’ait jamais voulu parler de leur expérience. Ils ont amené dans la mort leur expérience. Et ils ne font pas exception à la règle. Il y a eu peu de témoignages. Mais heureusement qu’il y en a eu tout de même. On a ainsi une meilleure perception des événements qui se sont produits il y a trois quarts de siècle maintenant. Je fais des recherches généalogiques sur nos familles et, évidemment, je me suis heurté à cette absence d’information. J’ai pu cependant trouver quelques articles de journaux en fouillant dans la Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). Mais à cause de la censure, peu d’informations subsistent. En étudiant ces journaux de l’époque, j’ai découvert une autre réalité à laquelle je n’avais jamais réfléchi : le rapatriement des membres des Forces armées au pays en 1945. Comme on ne pouvait ramener tout le monde en même temps, un ordre compliqué de priorité avait été établi. Ainsi les soldats qui s’étaient portés volontaires pour la guerre du Pacifique avaient une priorité absolue. Pour les autres, plus ils comptabilisaient de points, meilleures étaient leurs chances de rentrer rapidement. Rendu au pays, chaque soldat recevait 30 jours de congé puis était libéré. Une armada de paquebots transformés en transport de troupes fit donc le chemin du retour, principalement vers Halifax pour l’Europe, puis vers Victoria et Vancouver pour le Japon. Quelques navires vinrent aussi à Québec. Le premier fut un navire hollandais, le Stratheden, mais celui qu’on attendit le plus fut le navire français Pasteur qui fit quelques voyages à Québec. Ces navires transportaient de 3 000 à 4 000 personnes par voyage. On peut imaginer l’aménagement de ces bateaux qui transportaient en temps normal 700 passagers environ. Les plus gros transportaient jusqu’à 10 000 soldats : l’Aquitania, pour n’en nommer qu’un. Et puis les blessés arrivaient principalement sur le navire-hôpital canadien Lady Nelson. J’ignore s’il y a eu des livres écrits sur la logistique du rapatriement, mais je n’en ai pas trouvé à date. Ces rapatriés durent se réadapter à la vie civile tout en portant le traumatisme de cette guerre. Honneur à toutes les personnes tombées au front, mais honneur aussi à tous les survivants ! Balises Jour du souvenir Partager Imprimer