Écoles fransaskoises 30 avril 2015 Des parents inquiets se rencontrent à huis clos Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.
30 avril Immigration Danse et élégance au programme Gala Culturel Africain 2015 à Saskatoon Festivités de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan du 25 avril 2015 à Saskatoon.
Le monde des contes et légendes La 10e édition des Journées du patrimoine Cette année, les Journées du patrimoine poursuivent leur parcours en s’ancrant dans le folklore canadien-français,...
La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à...
Une trahison économique, selon le NPD La CCB sera détenue par une entreprise appartenant en partie à des Saoudiens WINNIPEG Le gouvernement canadien a fait un pas de plus vers la privatisation de la Commission canadienne du blé (CCB) en concluant...
« On va devenir un groupe de bénévoles, il n’y aura plus d’employées ». –... Perte de financement à la FPF : repenser les façons de faire REGINA - Il y avait consensus autour de la table, à l'AGA de la FPF: elle doit continuer d’exister, du moins la philosophie...
15 octobre 2015 Réjean Paulin 41997 SRC - Saskatchewan, Communication, Réjean Paulin, Politique Radio-Canada en campagne Radio-Canada est facteur d’égalité linguistique au pays. Cela ne fait aucun doute. L’épanouissement culturel et le droit à l’information sont deux éléments fondamentaux de la société canadienne. Encore faut-il que l’on puisse y accéder dans l’une ou l’autre des deux langues officielles. Par sa démographie, le Canada ne peut se permettre de soumettre culture et information au seul secteur privé, qui ne peut rien produire sans l’assurance de faire des profits. Ce serait fermer la porte à toute nouvelle expérience dans la création artistique et condamner des régions entières à l’isolement en information. Il est facile de démontrer à quel point la dépendance commerciale peut isoler des pans entiers de la société canadienne. Les grands médias privés présentent une image essentiellement urbaine de la société canadienne. Il y est rarement question des régions et des minorités. La raison en est bien simple. Ces journaux, stations de télévision et radios ont besoin d’une solide assiette publicitaire pour demeurer en affaire. Ils doivent nécessairement produire de l’information et du divertissement près de leurs lecteurs et auditeurs, en se fondant sur des valeurs sûres avec des investissements minimaux. C’est la loi du profit. En d’autres mots, il y aura information et création seulement là où il y a de l’argent à faire, non pas là où il y a besoin ou énergie créatrice. Le Canada repose sur un certain idéal d’égalité que traduisent plusieurs lois et le gouvernement doit veiller à l’épanouissement des communautés. Cela va beaucoup plus loin que la seule expression de sa langue maternelle à la maison. Le français doit être vecteur de croissance, de renouveau, de culture partout où vivent des francophones. Une forte présence médiatique d’expression française est donc indispensable. Cette présence est-elle possible sur l’ensemble du territoire si elle ne se fonde que sur la quête de profit? Absolument pas. Ainsi, seule Radio-Canada peut par exemple produire bulletins de nouvelles et émissions d’information qui exigent un travail de longue haleine, en français, dans l’Ouest canadien, l’Ontario et les provinces de l’Atlantique. Le diffuseur public a ouvert les portes de l’information à des francophones qui autrement se seraient retrouvés dans l’isolement. De toute évidence, la SRC a grandement contribué au développement culturel et au respect du droit à l’information au pays. C’est ce rôle indispensable qui est maintenant en jeu. Gruger dans les ressources de cette institution, c’est rogner plusieurs des grands principes qui ont marqué l’évolution de la démocratie canadienne, soit une démocratie qui s’exprime et se vit dans les deux langues officielles. Des réductions de personnel sont prévues jusqu’en 2020. La ponction serait de 25%. L’information régionale serait touchée, disait la haute direction de la SRC en juin 2014. Y a-t-il espoir de voir un de ces jours quelqu’un renverser la vapeur? Le train des compressions est monté sur les rails en 1984. Il ne les a jamais quittés depuis, peu importe le parti au pouvoir. Thomas Mulcair et Stéphane Dion ont tous deux pris la défense de Radio-Canada au congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec à l’automne 2014. Justin Trudeau vient de faire de même à Toronto dans le cadre de sa tournée électorale. En sera-t-il ainsi après le temps des promesses? Balises SRC coupuresÉlections 2015 Partager Imprimer