Écoles fransaskoises 30 avril 2015 Des parents inquiets se rencontrent à huis clos Un manque de services et de ressources dans les écoles fransaskoises est pointé du doigt Des parents d'élèves inscrits dans le système scolaire fransaskois se sont réunis le samedi 25 avril dernier pour témoigner de leurs inquiétudes face aux nombreuses coupures de services aux élèves des écoles fransaskoises.
30 avril Immigration Danse et élégance au programme Gala Culturel Africain 2015 à Saskatoon Festivités de la Communauté des Africains francophones de la Saskatchewan du 25 avril 2015 à Saskatoon.
Le monde des contes et légendes La 10e édition des Journées du patrimoine Cette année, les Journées du patrimoine poursuivent leur parcours en s’ancrant dans le folklore canadien-français,...
La Cour suprême donne raison aux parents francophones de Colombie-Britannique La Cour suprême a confirmé le 24 avril le droit des francophones à des établissements équivalents à...
Une trahison économique, selon le NPD La CCB sera détenue par une entreprise appartenant en partie à des Saoudiens WINNIPEG Le gouvernement canadien a fait un pas de plus vers la privatisation de la Commission canadienne du blé (CCB) en concluant...
« On va devenir un groupe de bénévoles, il n’y aura plus d’employées ». –... Perte de financement à la FPF : repenser les façons de faire REGINA - Il y avait consensus autour de la table, à l'AGA de la FPF: elle doit continuer d’exister, du moins la philosophie...
2 avril 2020 Francine Proulx Kenzle 27239 2020, Société, Santé, Tabou No More - Réflexions sur la santé mentale La compassion, le moment présent et la résilience Avec la COVID-19, tout a basculé et est bousculé. Nous sommes en deuil de notre routine et de notre stabilité. La souffrance humaine a certainement grimpé de plusieurs degrés avec le nombre croissant de personnes atteintes du coronavirus. Sans parler de la distanciation et de l’isolement qui s’imposent pour le bien commun. Cette situation a un impact direct sur notre santé mentale. Cependant, au milieu de ces douleurs et de ces pertes, il y a toujours une lueur d’espoir. Et cette lueur est nourrie par la compassion, le moment présent et la résilience. Où les gens trouvent-ils la force de venir en aide à ceux qui souffrent ? Dans la compassion ! Cette compassion s’exprime à la fois pour son prochain et pour soi-même. Il est normal de se sentir déprimé ou anxieux face aux ravages de la COVID-19. Nous vivons une expérience unique. La bonne nouvelle, c’est que la compassion, c’est comme l’amour : c’est infini. Nous n’avons qu’à puiser en nous. Où se trouve la lueur d’espoir dans la recherche de la compassion ? Dans le moment présent ! Là réside notre choix d’actions ou de réactions face à une situation. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’il est trop tard pour changer le passé et que nous sommes incapables de prédire le futur. Pour moi, vivre dans le moment présent implique de prendre conscience de mon souffle, source de paix. Concentrez-vous sur votre respiration et laissez les pensées vagabondes passer dans votre esprit sans les juger. Voilà une bonne façon de diminuer son stress, même pour quelques secondes. Le philosophe Jean-Jacques Rousseau le dit bien : « Le moment passé n’est plus rien, l’avenir peut ne jamais être, le présent est l’unique lien dont l’homme soit vraiment le maître. » Où les personnes en difficulté trouvent-elles la force de continuer quand tout semble s’écrouler ? Dans la résilience ! Notre situation actuelle est propice au développement de notre résilience. Beaucoup perçoivent une occasion de nous améliorer en tant qu’êtres humains. Cela pourrait avoir un effet positif sur la pérennité de notre planète. Une citation anonyme nous dit : « La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, à transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. » Je peux en attester personnellement. J’ai fait face au cancer du sein il y a près de 15 ans et je suis reconnaissante d’être toujours en rémission. La pire des adversités pour moi a été d’avoir fait face au suicide de mon fils Jeremy il y a dix ans. Je continue d’apprendre à transformer la douleur de son absence en restant ouverte pour me surpasser et me fortifier. Ça ne se fait pas tout seul. J’ai des proches qui me sont chers et toute une communauté autour de moi qui m’accueille sans condition. Dans cette tourmente incontournable de la COVID-19, je vous invite donc à puiser dans votre for intérieur de compassion, à devenir bienveillant envers vous-même et les autres, à prendre conscience du moment présent, et à continuer de forger votre résilience, fortifiant votre capacité à voir une lueur d’espoir briller au-dessus des difficultés de la vie. Balises COVID-19 Partager Imprimer