Communautaire 16 avril 2015 Fonds publics: les organismes francophones sont-ils transparents? Patrimoine canadien n’est pas le seul financier des communautés francophones. Quelles sont les autres sources et l’envergure du financement ? Francopresse survole cette semaine la situation des organismes nationaux. La semaine prochaine, ce sera au tour des organismes porte-parole provinciaux et territoriaux.
16 avril Cinéma Retour sur 10 ans de Cinéma vendredi 1er mai Soirée d'ouverture du Festival CINERGIE 2015 Les films 1987 et C.R.A.Z.Y. seront présentés lors de la soirée d'ouverture du Festival CINERGIE.
La Fondation fransaskoise, importante pour la communauté Dans les situations minoritaires, une entité qui supporte l’ensemble de la communauté est primordiale pour la survie...
Tisser des liens entre immersion et écoles fransaskoises Il serait dans l’intérêt de la communauté fransaskoise d’établir des ponts entre les écoles...
Désirée Loiselle, grande gagnante de Jamais trop tôt C'est Désirée Loiselle, étudiante à l’école Providence de Vonda, qui représentera la...
« On peut être heureux sans accumuler toujours plus » Un évêque vient parler d’agriculture à des élèves d’Edmonton EDMONTON - Le vendredi 13 mars, l’évêque belge Eugenio Rixen a rencontré des élèves de...
25 juin 2015 Lilianne Leray et Jeanne Rocher 28517 2015, Saint-Brieux, Société, Immigration Des réfugiés de 1980 en visite à Saint-Brieux La famille Chan chez Paul et Lilianne Leray Cette famille vietnamienne faisait partie de la vague de réfugiés en 1980. Ils ont été accueillis à Saint-Brieux où ils ont vécu quelques mois. Ils sont revenus visiter leur communauté d'accueil en 2015. SAINT-BRIEUX - Trente-cinq ans se sont écoulés depuis qu'une famille d'origine chinoise habitant le Vietnam a quitté ce pays violent par petit bateau. Quel sera le sort de la famille de Thiem Au, de son frère Nam, son épouse et leur petite fillette? Ces gens ont risqué leur vie pour trouver une société inviolable. Que deviendront-ils, ballottés par l'orage et les vagues? Naufrage?...Noyade? Ou pire? Peut-être un secours international?Destination? Qui sait? Le Canada peut-être? Qui de tous les autres réfugiés survivront? Comme bien d'autres Canadiens, en entendant ces tristes nouvelles sept couples de Saint-Brieux sont passés à l'action: Leslie et Mathilda Bédard, Denis et Yvonne Bergot, Paul et Marie Brassard, Paul et Lilianne Leray, Léon et Florette Rhéaume, Dominique et Jeanne Rocher et Yves et Marthe Rohel ainsi que les religieuses les Filles de la Providence de Saint-Brieux. Ils ont entrepris de les recevoir, de leur trouver un logis ainsi qu'un emploi chez les Industries Bourgault, jusqu'à ce qu'ils puissent se suffire à eux-mêmes. Naturellement toute la communauté a prêté main forte à ce projet. Arrivée par un hiver glacial au mois de janvier, la famille Au nous a quittés au mois de juin pour rejoindre un cousin déjà établi à Calgary, où tous ont trouvé un emploi : restauration, ménage, garderie, etc. Thiem Au, qui avait 18 ans en 1980, a trouvé de l'emploi comme cuisinière et elle a rencontré son mari, Jacky Chan, un restaurateur. Ensemble ils ont établi leur propre restaurant. Au mois de mai dernier, ce couple laborieux et leurs deux filles, Priscilla (chimiste) et Jessica (étudiante en 12ième et aspirante vers la médecine), se sont absentés de leur quotidien rigoureux pour se rendre chez-nous afin d'exprimer leur gratitude aux gens de Saint-Brieux qui les avaient accueillis à bras ouverts. Dans une lettre annuelle à Jeanne Rocher, Priscilla Chan écrivait, "Ma mère aime le Canada, spécialement les gens de Saint-Brieux qui nous ont reçus et qui nous ont aidés a survivre après une période si tragique de notre vie. Merci infiniment à cette belle communauté." Et merci à la famille Au, ces nouveaux citoyens canadiens débrouillards, de la part des gens de Saint-Brieux. Partager Imprimer