Écoles fransaskoises 4 février 2015 Éducation fransaskoise : le navire ne prend plus l’eau, mais sait-on où il va? L’Assemblée annuelle des électeurs du Conseil scolaire fransaskois était plutôt calme cette année. Je me suis surpris à m’ennuyer des joutes verbales de l’année dernière. Lors de l’AGA de 2014, le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) était en pleine tempête financière, des...
4 février Politique Dernière session du 41e Parlement Quatre priorités pour les minorités À l’ouverture de la session parlementaire, la semaine dernière, les chefs politiques ont donné le ton et exposé...
L’importance de la lecture avec les enfants Selon les résultats des recherches de C.A. Nelson, du Centre du développement de l’enfant de l’Université...
Des élèves voudraient une heure de... 60 minutes SASKATOON - C’est une délégation de jeunes élèves de l’École canadienne-française de...
Assemblée annuelle du Conseil scolaire fransaskois : Une soirée bien tranquille SASKATOON - Le vendredi 30 janvier, le Conseil scolaire fransaksois (CSF) a rencontré ses électeurs pour la première fois...
Galala : une série prometteuse haute en couleurs SASKATOON - Unis, la nouvelle chaine-télé associée à TV5, gagne à être connue. Avec le Galala, elle offre...
25 juin 2015 Lilianne Leray et Jeanne Rocher 28478 2015, Saint-Brieux, Société, Immigration Des réfugiés de 1980 en visite à Saint-Brieux La famille Chan chez Paul et Lilianne Leray Cette famille vietnamienne faisait partie de la vague de réfugiés en 1980. Ils ont été accueillis à Saint-Brieux où ils ont vécu quelques mois. Ils sont revenus visiter leur communauté d'accueil en 2015. SAINT-BRIEUX - Trente-cinq ans se sont écoulés depuis qu'une famille d'origine chinoise habitant le Vietnam a quitté ce pays violent par petit bateau. Quel sera le sort de la famille de Thiem Au, de son frère Nam, son épouse et leur petite fillette? Ces gens ont risqué leur vie pour trouver une société inviolable. Que deviendront-ils, ballottés par l'orage et les vagues? Naufrage?...Noyade? Ou pire? Peut-être un secours international?Destination? Qui sait? Le Canada peut-être? Qui de tous les autres réfugiés survivront? Comme bien d'autres Canadiens, en entendant ces tristes nouvelles sept couples de Saint-Brieux sont passés à l'action: Leslie et Mathilda Bédard, Denis et Yvonne Bergot, Paul et Marie Brassard, Paul et Lilianne Leray, Léon et Florette Rhéaume, Dominique et Jeanne Rocher et Yves et Marthe Rohel ainsi que les religieuses les Filles de la Providence de Saint-Brieux. Ils ont entrepris de les recevoir, de leur trouver un logis ainsi qu'un emploi chez les Industries Bourgault, jusqu'à ce qu'ils puissent se suffire à eux-mêmes. Naturellement toute la communauté a prêté main forte à ce projet. Arrivée par un hiver glacial au mois de janvier, la famille Au nous a quittés au mois de juin pour rejoindre un cousin déjà établi à Calgary, où tous ont trouvé un emploi : restauration, ménage, garderie, etc. Thiem Au, qui avait 18 ans en 1980, a trouvé de l'emploi comme cuisinière et elle a rencontré son mari, Jacky Chan, un restaurateur. Ensemble ils ont établi leur propre restaurant. Au mois de mai dernier, ce couple laborieux et leurs deux filles, Priscilla (chimiste) et Jessica (étudiante en 12ième et aspirante vers la médecine), se sont absentés de leur quotidien rigoureux pour se rendre chez-nous afin d'exprimer leur gratitude aux gens de Saint-Brieux qui les avaient accueillis à bras ouverts. Dans une lettre annuelle à Jeanne Rocher, Priscilla Chan écrivait, "Ma mère aime le Canada, spécialement les gens de Saint-Brieux qui nous ont reçus et qui nous ont aidés a survivre après une période si tragique de notre vie. Merci infiniment à cette belle communauté." Et merci à la famille Au, ces nouveaux citoyens canadiens débrouillards, de la part des gens de Saint-Brieux. Partager Imprimer