15 janvier Théâtre Guy Michaud signe une mise en scène pour le Théâtre Oskana L'aventure de la production communautaire Douze jurés en colère REGINA - Les représentations de la pièce Douze jurés en colère, présentée par le théâtre...
Pourquoi je ne suis pas Charlie Je suis choquée. Je suis triste. Je suis pour la liberté d’expression. Mais je ne suis pourtant pas Charlie.
Selon le Commissaire aux Langues officielles les célébrations de 2017... La dualité linguistique : l’immigration change la donne OTTAWA - La dualité linguistique est toujours vivante au Canada mais selon le Commissaire aux Langues officielles, Graham Fraser,...
Deux enseignants québécois mieux outillés par un séjour en Saskatchewan Bilan d'un stage de de l'ACELF de six semaines par deux étudiants de l'Université de Sherbrooke à l'école fransaskoise...
24 mouvements pour un soliste, récit autobiographique de Paul Savoie Quand écrire donne un sens à une vie Le Franco-Manitobain Paul Savoie a publié son premier livre, Salamandre, le 15 décembre 1974, lors du lancement de la...
10 septembre 2015 Sébastien Németh 21281 2015, Éditorial, Bénévolat Plus le temps Réflexion sur le bénévolat Nous n’avons plus le temps de rien. Plus le temps de mobiliser son énergie pour organiser notre évènement communautaire. Plus le temps de passer des heures en réunion pour faire germer les contours du projet. Plus le temps de rester devant l’ordinateur, à se gratter le cuir chevelu pour écrire la demande de subvention. Plus le temps de remplir les fichiers informatiques, calculette à la main, pour évaluer son budget. Plus le temps pour surveiller fébrilement le compte en banque et vérifier l’arrivée de l’argent. Si un évènement a lieu, nous n’avons plus le temps de battre le rappel pour que les autres viennent aider à préparer la salle. Plus le temps d’installer les tables, les chaises. Plus le temps d’aller au supermarché acheter la bouffe pour 250 personnes affamées. Plus le temps de s’installer en cuisine pour émincer, découper, éplucher, trancher, saupoudrer…bref…pour préparer quelque chose et nourrir les visiteurs. Plus le temps d’enfiler un tablier et d’empoigner une louche pour servir les spectateurs. Plus le temps de passer la soirée, l’oreille collée au combiné téléphonique pour réclamer des dons. Plus le temps d’enfiler un T-shirt fluo pour renseigner et guider les gens (avec le sourire). Plus le temps de rester jusqu’à 2 h du matin pour ranger, nettoyer, éponger et laver la salle. Plus le temps de s’engager dans un conseil d’administration. Plus le temps d’examiner des finances abstraites qui diminuent comme peau de chagrin. Plus le temps d’orienter des décisions stratégiques. Plus le temps de concilier bénévolat, travail, loisir et vie de famille. Et si le bénévolat, le soutien à son groupe, c’était tout ça à la fois? Et si la communauté c’était le travail et le loisir? Et si la communauté c’était une famille? La communauté c’est nous. Nous sommes la communauté. Lui consacrer du temps, c’est se donner du temps à soi. Partager Imprimer